La Cour de cassation a mis fin à l'affaire du "Calciopoli", dans la
nuit de lundi à mardi, en réitérant les accusations contre le principal
accusé, l'ancien directeur général de la Juventus Turin Luciano Moggi,
qui bénéficie toutefois de la prescription.
Le procès pénal du scandale des arbitres influencés par la Juve est clôt, mais pas les polémiques.
La
Cour de cassation a confirmé l'accusation de "d'association de
malfaiteurs à des fins de fraude sportive" contre Moggi, qui avait été
condamné en appel à 3 ans et demi de prison.
Mais la justice
italienne a annoncé l'extinction des poursuites contre l'ancien
dirigeant "bianconero", qui avait mis au point un système d'influence
pour choisir les arbitres des matches de son équipes et conditionner le
Championnat d'Italie.
La prescription touche également un autre
ex-dirigeant de la Juve, Antonio Giraudo, l'ex-désignateur des arbitres
Pierluigi Pairetto ainsi que l'ex-vice-président de la fédération italienne de football (FIGC), Innocenzo Mazzini.
Les poursuites se sont arrêtées également contre les arbitres Paolo Bertini et Antonio Dattilo pour prescription.
Les
seuls condamnés au terme de neuf ans de procédures restent les arbitres
Massimo De Santis (un an de prison), et Salvatore Racalbuto (un an et
huit mois), dont les peines ont été suspendues (les peines inférieures à
deux ans ne sont pas effectives en Italie). De Santis avait de lui-même
renoncé à la prescription.
Le président de la Reggina, Pasquale Foti, avait lui été condamné à 18 mois de prison et ne s'est pas pourvu en cassation.
La
justice sportive avait déjà enlevé à la Juventus les titres de
championnes d'Italie 2005 et 2006, qu'elle ne cesse de réclamer depuis,
et sanctionné en points l'AC Milan, la Fiorentina, la Lazio Rome et la
Reggina.
(AFP)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire