L'instruction précise que les "fans zones" sont organisées et mises en place par la ville-hôte avec le support technique d'Euro SAS 2016 (la société détentrice des droits d'organisation de l'Euro 2016), et qu'elles sont installées dans un emplacement choisi par le maire ou le président de la métropole, en étroite collaboration avec le préfet.
Les "fans zones" devront être suffisamment vastes pour accueillir un public "nombreux", dit l'instruction, avant de préciser que chaque site pourra rassembler entre 20.000 et 100.000 personnes. Leur accès sera gratuit et ouvert à tous. La ville-hôte pourra l'utiliser pour proposer d'autres activités liées à la promotion du football. Le dispositif pourra être ouvert quotidiennement, indépendamment des matchs joués au stade de la ville, soit durant les 30 jours du tournoi.
Des sites "économes en apport de renforts extérieurs"
La ville-hôte prendra à sa charge l'organisation, la mise à disposition et préparation du site, les infrastructures, la planification, la réalisation et l'exploitation, la gestion de la sécurité interne et des accès, ainsi que la mise en œuvre des programmes de divertissement.Si les "fans zones" devront répondre à des critères communs, l'instruction prévoit une adaptation aux spécificités locales. Celle-ci pourra tenir compte de la modularité de la capacité d'accueil et de la modularité du contrôle d'accès. En outre, les sites devront prendre en compte les particularismes du plan Vigipirate.
En matière de sécurité, l'instruction précise encore que les dispositifs devront être "économes en apport de renforts extérieurs". Ce qui signifie qu'un rôle majeur sera joué par les polices municipales et les sociétés de sécurité privée. Un système d'encadrement ("fans coaching") sera aussi prévu pour "gérer les petits conflits". Quant à l'utilisation d'un système de vidéoprotection, elle est jugée "indispensable" par le texte.
Enfin, d'un point de vue juridique, les "fans zones" seront considérées comme des installations ouvertes au public (IOP) et non comme des établissements recevant du public (ERP).
Le ministre des Sports Patrick Kanner a par ailleurs estimé récemment que la mise en place des "fans zones" reviendrait à quelque 200 millions d'euros pour l'ensemble des sites.
(Localtis)
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