Ainsi
que l'a annoncé l'Agence Mondiale Antidopage (AMA), les gouvernements
vont contribuer à hauteur de 6,45 millions d'USD à la protection des
athlètes intègres, ce qui permettra la constitution d'un fonds commun de
près de 13 millions d'USD.
L'une
des premières initiatives prises dans le cadre de l'Agenda olympique
2020 a été la création par le CIO d'un fonds de 20 millions d'USD
destiné à protéger les athlètes intègres. Sur ces 20 millions, 10
millions devaient servir à la mise au point de nouvelles techniques pour
la détection de substances et méthodes interdites. Suite à l'appel du
CIO invitant les gouvernements à s'aligner sur sa contribution de
10 millions d'USD, l'AMA, sous la présidence de Sir Craig Reedie, a
obtenu des promesses de financement de 6,45 millions d'USD. En d'autres
termes, le fonds géré par l'AMA disposera d'un budget de départ de près
de 13 millions d'USD.
Ce
fonds commun (de 13 millions d'USD) est constitué à parts égales des
montants versés par le CIO et les gouvernements qui ont répondu à son
appel, à savoir la République populaire de Chine, la France, la Côte
d'Ivoire, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, le Qatar, l'Arabie
saoudite, la République de Corée, la Turquie, les États-Unis et la
Suède.
Le
CIO gérera en parallèle le solde du budget initial de 10 millions d'USD
approuvé dans le cadre de l'Agenda olympique 2020 (soit 3,55 millions
d'USD), et ce afin de financer de nouvelles recherches dans le domaine
de la lutte contre le dopage. Ces fonds seront alloués par le CIO à des
chercheurs ayant entrepris des travaux axés sur les athlètes et
s'articulant autour de la recherche sociale et scientifique. Lors de son
appel à candidatures lancé en 2014, le CIO a retenu quatre demandes
adressées par des chercheurs espagnols et australiens. D'autres projets
seront choisis en 2015.
Ainsi
que l'a déclaré le président du CIO, Thomas Bach : "Avec l'adoption de
l'Agenda olympique 2020, nous sommes en train de modifier l'approche
adoptée s'agissant de la crédibilité des compétitions sportives et des
athlètes. Nous devons considérer chaque centime mis dans la lutte contre
le dopage non comme une dépense, mais comme un investissement dans
l'avenir du sport olympique. Ce fonds atteste clairement de notre
soutien en faveur de travaux de recherche novateurs contre le dopage qui
aboutiront à une meilleure protection des athlètes intègres."
En
décembre 2013, au cours des discussions sur l'Agenda olympique 2020, la
feuille de route stratégique pour l'avenir du Mouvement olympique, le
CIO avait créé un fonds de 20 millions d'USD
visant à protéger les athlètes intègres du dopage, des arrangements de
matchs et de la corruption y afférente. La moitié de cette somme a été
affectée au financement de la recherche sociale et scientifique dans le
cadre de la lutte contre le dopage et l'autre moitié à la lutte contre
les arrangements de matchs.
Le
16 novembre 2014, le CIO, de concert avec l'AMA, a appelé les
gouvernements à verser un montant équivalent. Les 12 gouvernements qui
se sont d'ores et déjà engagés ont jusqu'au 31 mars 2016 pour verser
l'intégralité de cette somme à l'AMA.
"L'AMA
est très satisfaite des fonds que ce partenariat a permis de lever pour
la lutte contre le dopage dans le sport", a commenté Sir Craig Reedie,
président de l'AMA. Et de poursuivre : "Le fonds créé par le CIO a reçu
l'appui de gouvernements du monde entier, lesquels se sont engagés à
contribuer à hauteur de 6 452 296 USD. Ce financement permettra à l'AMA
d'intensifier ses efforts pour mener des recherches novatrices contre le
dopage, avec un accent placé sur la protection des athlètes
intègres."
L'objectif
de ce fonds est de compléter, et non de dupliquer, les programmes de
recherche existants en matière de lutte contre le dopage. Les organismes
antidopage ont en effet reconnu que d'autres solutions étaient
nécessaires, la priorité devant être accordée aux recherches novatrices
capables de changer radicalement la manière dont les programmes
antidopage sont menés et d'avoir une incidence directe sur la vie
quotidienne des athlètes intègres.
(CIO)
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