Pour le président de la Fédération française de football, Noël le
Graët, "l'image très positive de l'équipe de France féminine" a
probablement joué dans la décision de la Fifa d'attribuer à la France
l'organisation du Mondial féminin 2019, qu'il espère voir se disputer
aussi "dans des villes moyennes".
Q: Qu'est-ce qui selon vous a fait pencher la balance en faveur de la France ?
R:
Nous avions un très bon dossier mais il est vrai que l'image très
positive de l'équipe de France et le succès actuel du football féminin
en France ont été importants. On a depuis trois ou quatre ans et le
Mondial 2011 (où la France a pris la quatrième place) du monde dans les
stades, les matches internationaux se jouent à guichets fermés dans
beaucoup de villes. Les gens se passionnent pour cette équipe. Le nombre
de licenciées dépasse 80.000, notre objectif est de 100.000, avec ce
Mondial nous devrions l'atteindre sans problème.
Q: Quel sera le budget de ce Mondial et dans combien de villes sera-t-il disputé ?
R: Le budget sera de 35 millions d'euros. Concernant les villes hôtes, nous avons
onze villes candidates, neuf seront retenues. L'idée est aussi de jouer
dans des villes moyennes, comme Le Havre, Grenoble ou Valenciennes, nous
allons y travailler.
Q: Pensez-vous que ce Mondial en France permettra de développer
le championnat qui est largement dominé par deux ou trois équipes ?
R:
C'est vrai, Lyon et le Paris SG ont mis la barre très haut. Mais le
championnat devient de plus en plus compétitif, l'exemple d'un club
comme Juvisy est peut-être celui à suivre.
(AFP)
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