Le Servette Genève, en tête de la deuxième division suisse et bien
parti pour retrouver la D1, rencontre de graves difficultés financières
et n'est même plus en mesure de régler les salaires de mars ni de payer
ses fournisseurs.
Dans un communiqué publié mardi, le club, qui a
connu la faillite en 2005, a annoncé qu'il n'était "pas en mesure
d'assumer les charges salariales ainsi que les paiements auprès de ses
fournisseurs à fin mars 2015".
Mercredi, son président canadien,
Hugh Quennec, a confirmé lors d'une conférence de presse que le club
connaissait des difficultés financières mais pas les chiffres avancés
par la presse. Il a en revanche confirmé que le club n'avait pas réglé
le loyer du stade de Genève.
Selon le journal la Tribune de Genève, il manquerait au club 4 millions de francs (3,8 millions d'euros) pour boucler la saison.
"Nous
travaillons très dur sur un certain nombre d'initiatives, avec les
secteurs public et privé, pour trouver des solutions qui permettront de
rendre le Servette Football Club financièrement stable sur le long
terme", a ajouté le club dans son communiqué.
Après 25 journées,
le Servette, qui a été relégué en D2 en 2013, est en tête de la
Challenge League (D2 suisse), avec trois points d'avance sur le FC
Lugano.
Fondé en 1890, le Servette, club phare de la Suisse
romande qui a notamment compté dans ses rangs le champion du monde
français Christian Karembeu, a été 17 fois champion de Suisse, la
dernière en 1999. Ses meilleurs résultats européens sont deux quarts de
finale de Coupe des vainqueurs de Coupe en 1966/67 et 1978/79.
(AFP)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire