L'ancien candidat malheureux à la présidence de la Fifa, le prince
jordanien Ali bin Hussein, a assuré mercredi à l'AFP être favorable aux
réformes au sein de l'instance du football, mais pas sous la conduite de
Joseph Blatter.
"Nous avons besoin d'une procédure claire, de
délais clairs, d'un mandat clair, a expliqué le Jordanien de 39 ans. Et
tout cela devrait être le fait d'un nouveau président. Même si les
réformes sont les bienvenues, et nécessaires, elles sont le mandat du
nouveau président, pas de l'ancien."
Le Prince Ali s'est par
ailleurs montré très critique envers le groupe de travail présidé par
une personnalité indépendante qui doit être désigné par la Fifa pour se
pencher sur une série de réformes de fond et un contrôle plus poussé de
la probité des membres du comité exécutif.
"Je
suis tout à fait d'accord pour dire qu'une +task force+ de la Fifa
devrait être mise en place pour travailler sur les réformes, mais si
nous voulons que cela fonctionne, il faut qu'elle emporte l'adhésion
pleine et entière des fédérations", a argumenté le prince Ali.
"Comment
cette +task force+ peut-elle mener des changements significatifs dans
des délais aussi courts? Il ne peut y avoir de solution rapide sur des
sujets qui sont clairement structurels", a-t-il ajouté.
Début
juin, le vice-président de la Fédération jordanienne de football, Salah
Sabra, avait assuré que le prince Ali était prêt à se porter candidat
"dans le cas de nouvelles élections".
"Le prince Ali est prêt à
prendre la tête de la Fifa à tout moment, si on lui demande", avait
assuré à l'AFP Salah Sabra, adjoint du prince Ali à la fédération
jordanienne de football.
(AFP)
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