L’État envisage de ne plus
reconnaître le rink-hockey comme sport de haut niveau. Une décision qui
inquiète du côté du Brockus, à Saint-Omer. Le club local est l’un des
plus importants en France, l’un des meilleurs sur le plan sportif. Cette
mesure serait un coup dur. Voici pourquoi.
Le rink-hockey était un sport de haut niveau.
Il pourrait ne plus l’être.
Un décret serait en voie de parution. Cette décision reçoit un écho
très défavorable dans l’Audomarois, dont le club local, le Skating club
de la région audomaroise (SCRA) est un des meilleurs de France.
Une pétition
a été lancée la semaine dernière afin d’infléchir cette décision. Mercredi 29 mars, elle a dépassé la barre des
sept mille signataires.
Tous les présidents des clubs de l’élite l’ont signée. Diana Savreux aussi. La présidente du club de Saint-Omer s’inquiète beaucoup. «
Si nous ne sommes plus considérés comme un sport de haut niveau, c’est la mort du rink-hockey.
»
« Le seul moyen pour notre sport de vivre »
Pourquoi donc ? Parce que ce statut permet notamment aux jeunes
rink-hockeyeurs d’avoir des aides pour progresser. Des soutiens
financiers comme celui du Département. Mais aussi des aménagements
exceptionnels qui leur permettent de s’octroyer
le temps nécessaire à leur formation. «
Cela leur permet d’avoir des contrats de travail spécifiques, avec des horaires aménagés, explique Bernard Lebriez, en charge de la communication au club.
Un
joueur peut avoir besoin de son vendredi après-midi pour aller jouer un
match le lendemain dans une ville éloignée ou de finir plus tôt pour
s’entraîner le soir.
» Idem pour les jeunes qui suivent des études et
qui peuvent bénéficier d’aménagements, comme pouvoir passer des examens
en décalé, explique Diana Savreux. «
Ce statut, c’est le seul moyen pour notre sport de vivre et de progresser.
»
Au-delà de ces points concrets, il y a le message
envoyé par l’État qui porte atteinte à une discipline que les Audomarois
essaient de développer bien au-delà du périmètre de leur club. Depuis
des années, ses dirigeants se battent pour la promouvoir. Il constate
d’ailleurs que bien des équipes de l’élite ont progressé et que le SCRA
n’est plus le seul club, avec deux ou trois autres, à régner sur la
discipline, comme c’était le cas par le passé. Être rayé des sports de
haut niveau marquerait un coup d’arrêt dans cette progression.
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