Après avoir annoncé la venue de la
franchise de football américain, les Raiders, Las Vegas a obtenu l'aval
de la Ligue Nationale de football pour construire un stade à la pointe
de la technologie.
La
folie des grandeurs continue de toucher le monde du football américain.
Après le Mercedes-Benz Stadium des Atlanta Falcons (actuellement en
voie de finalisation) et le Los Angeles Stadium des Rams (en travaux),
voilà le Las Vegas Stadium qui devrait sortir de terre d'ici 2020. Et le
moins que l'on puisse dire, c'est que le projet dévoilé par le cabinet d'architecture Manica (à l'origine de la rénovation du Camp Nou) a de quoi impressionner.
L'arrivée des Raiders comme élément déclencheur
L'annonce
avait provoqué une secousse dans le milieu du football américain. Le
propriétaire des Raiders, la mythique équipe de football américain,
souhaitait ainsi transférer son entité à Las Vegas pour
influer une nouvelle dynamique. La demande a été acceptée par les
autorités de la Ligue Nationale de football (NFL) la semaine dernière.
Ainsi,
il est désormais question d'infrastructures. En effet, la plus grande
ville du Nevada ne dispose pas d'enceinte capable d'accueillir les
rencontres de football américain. Le cabinet Manica a donc pris en
charge le dossier et s'est attelé à concevoir une infrastructure digne
de ce nom. Ce lundi, le projet a obtenu l'accord de la NFL.
Un stade au coût exorbitant
Les Raiders devraient évoluer dans leur nouvelle arène en 2020, sauf
retard majeur. L'enceinte, qui disposera d'une capacité modulable de
65.000 à 72.000 sièges selon la configuration, accueillera de nombreux
évènements tels que des concerts, des compétitions de sports
automobiles, de soccer et bien évidemment de football américain.
La
maquette proposée par le cabinet témoigne du caractère grandiose de la
future enceinte. Côté finances, la forteresse devrait coûter la
bagatelle d'1,76 milliard d'euros. A titre de comparaison, la
construction du stade de l'Olympique Lyonnais en France a nécessité un
investissement de 405 millions d'euros.
Selon les premières informations relayées par Libération,
le financement de la future infrastructure devrait être soutenu par
trois entités majeures: les collectivités locales via la taxe
d'hébergement (697 millions), le magnat des casinos Sheldon Adelson (604
millions) et Mark David (464,8 millions), le propriétaire de la
franchise. La question consiste désormais à savoir si le financement
sera amorti. Pour cela, il faudra attendre un peu.
(Source)
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