Quelle ambition pour le stade couvert de Liévin, rouvert après 5 ans de travaux ?

Plus qu’une réouverture, c’est une ouverture au sens large qui se profile du côté de l’Arena stade couvert régional. L’équipement, après une pause forcée de 5 ans, gardera sa double fonction sportive et événementielle. Mais pas seulement.

Sur la piste d’athlétisme de l’Arena stade couvert, les barrières ont sauté. Au finish, le cliché est symbolique, et même un peu olympique. Les représentants de soixante ligues et comités sportifs régionaux sont les premiers à la fouler depuis cinq ans, en brandissant le signe de la candidature de Paris aux JO de 2024.

Défi relevé

En ce 1er avril, le choix de ce lieu pour le séminaire qui influencera la politique sportive régionale de demain est loin d’être une blague. «  J’ai pris la vice-présidence (des sports, de la jeunesse et de la vie associative au conseil régional) le 13 avril 2016, lance Florence Bariseau. Lorsque j’ai dit que je souhaitais rouvrir le stade dans un an, j’ai eu un moment de solitude. On m’a dit : « Tu ne vas jamais y arriver »  » Défi relevé. «  On a l’esprit de compétition. Les équipes du Stade couvert et de la Région ont très bien travaillé. Le stade est resté fermé 5 ans. Il y a urgence à le rouvrir.  »

Pour qui, pour quoi ? «  Il garde sa double vocation sportive et événementielle. Mais pas que.  » Le conseil régional investira dans une étude sur le modèle économique de la structure, en tenant compte d’un point important : «  Que cet équipement devienne un vrai lieu de vie. Quand il n’y a pas d’événement particulier, rien ne se passe. Il faut qu’il intègre cette dimension de sport-santé, par exemple (lire ci-dessous). Il doit s’inscrire dans la stratégie de développement d’un territoire.  »

« Que les gens du territoire se réapproprient le stade »

Objectif : que le stade ne soit pas que couvert, mais ouvert à tous. «  Que les gens du territoire se le réapproprient. Ils n’en profitent pas car jusque-là, il n’y avait pas d’offre qui dit : ici, vous êtes chez vous.  »
La vice-présidente ne se fixe pas de limite : la page est blanche et prête à recevoir de nombreuses idées. Viendra ensuite le temps de regarder si les finances suivront. Maintenant que la commission de sécurité a donné son accord (le 24 mars), l’horizon est dégagé. Quant au premier événement prévu : «  J’espère quelque chose avant l’été.  »

(Source)