L'action des intervenants bénévoles encadrant des activités physiques et
sportives pendant le temps scolaire pourrait être revue. C'est ce qui
ressort de la réponse du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des
Sports, publiée au Journal officiel du 4 avril 2017, à une question du député du Vaucluse Jacques Bompard.
Dans sa question, le parlementaire attirait l'attention du ministre "sur
la nécessité de supprimer aux intervenants bénévoles la faculté
d'encadrer des séances de natation scolaire", laquelle est reconnue par
la circulaire n°2011-090 du 7 juillet 2011. Pour le député, si les
intervenants bénévoles reçoivent un agrément pour assurer cette tâche,
ils ne font en revanche pas l'objet d'une demande de qualification
certifiée, ni d'une révision de diplômes tous les cinq ans qui permet de
juger des qualités des maîtres-nageurs sauveteurs et de s'assurer que
leur casier judiciaire ne comprend pas d'infractions sexuelles ou
violentes. Jacques Bompard estime ainsi que si le gouvernement est
"extrêmement exigeant avec les maîtres-nageurs sauveteurs, […] il agit
de façon plutôt laxiste avec des bénévoles".
Dans sa réponse, le ministre juge qu'"il convient de ne pas exclure les
bénévoles de ces opérations [d'apprentissage de la natation]". Selon lui
"ces bénévoles souvent titulaires de diplômes fédéraux, de par leur
implication quotidienne auprès des plus jeunes, peuvent être des relais
de grande qualité pour les intervenants professionnels dans le cadre
strict des prérogatives de chacun".
Toutefois, le ministre précise que "dans le cadre des travaux engagés
avec le ministère de l'Education nationale sur la simplification de
l'agrément des éducateurs sportifs professionnels, une réflexion est
également en cours afin de préciser les limites de l'action des
intervenants bénévoles encadrant des activités physiques et sportives
pendant le temps scolaire."
(Localtis)
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