Le bulletin officiel du ministère de la Ville, de la Jeunesse et
des Sports a récemment publié un avis de la commission d’examen des
projets de règlements fédéraux relatifs aux équipements sportifs
(Cerfres) portant sur le projet de règlement relatif aux structures
couvertes présenté par la Fédération française du sport boules (FFSB).
L'avis délivré à cette occasion par la commission a été favorable. Mais
au-delà de cet avis, la notice d'impact présentée par la FFSB permet de
dresser le portrait inédit d'un sport méconnu.
Egalement appelée boule lyonnaise, cette discipline est l'une des plus importantes parmi les sports ayant un fort ancrage régional en France. Malgré une chute importante de ses effectifs depuis 25 ans, la FFSB comptait 51.112 licenciés en 2016, dont 55 à 60% en Rhône-Alpes.
Il est à noter que ces structures couvertes ne sont qu'une partie des structures de pratique de la boule lyonnaise. Jointe par Localtis, la FFSB précise que ses 1.915 associations sportives affiliées possèdent toutes au moins une structure de plein air. Par ailleurs, quand une structure couverte existe, elle est le plus souvent complétée d'une structure de plein air.
D'un point de vue géographique, environ 50% des structures couvertes se situent dans l'ancienne région Rhône-Alpes. Midi-Pyrénées compte de son côté 10% des structures couvertes. Seule la Bretagne, qui possède son propre jeu de boules traditionnel dont les quelque 250 licenciés ont intégré la FFSB en 2015, ne compte aucune structure classée pour la boule lyonnaise.
En termes de coût, la notice d'impact précise qu'un équipement de niveau "continental" neuf vaut 1,732 million d'euros HT, tandis qu'il en coûtera 1,752 million HT pour un équipement neuf de niveau "international". Par ailleurs, elle souligne qu'en raison des évolutions des règles fédérales, le coût d'un équipement "interrégional" est désormais de 948.000 euros (+3% en 5 ans), tandis que le coût d'un équipement "national" s'établit à 1,664 million d'euros (+30% en 5 ans).
(Localtis)
Egalement appelée boule lyonnaise, cette discipline est l'une des plus importantes parmi les sports ayant un fort ancrage régional en France. Malgré une chute importante de ses effectifs depuis 25 ans, la FFSB comptait 51.112 licenciés en 2016, dont 55 à 60% en Rhône-Alpes.
550 structures couvertes en France
En termes d'équipements, le nombre de structures couvertes classées est passé de 410 en 2010 à 440 en 2015 (+7%). Celles-ci se répartissent en cinq catégories selon le type de compétitions qu'elles sont habilitées à recevoir : régionale (200), interrégionale (165), nationale (55), continentale (12) et internationale (8). A ce total, il convient d'ajouter 110 installations couvertes "de proximité".Il est à noter que ces structures couvertes ne sont qu'une partie des structures de pratique de la boule lyonnaise. Jointe par Localtis, la FFSB précise que ses 1.915 associations sportives affiliées possèdent toutes au moins une structure de plein air. Par ailleurs, quand une structure couverte existe, elle est le plus souvent complétée d'une structure de plein air.
D'un point de vue géographique, environ 50% des structures couvertes se situent dans l'ancienne région Rhône-Alpes. Midi-Pyrénées compte de son côté 10% des structures couvertes. Seule la Bretagne, qui possède son propre jeu de boules traditionnel dont les quelque 250 licenciés ont intégré la FFSB en 2015, ne compte aucune structure classée pour la boule lyonnaise.
Des coûts de construction en hausse
Le nouveau règlement de la FFSB ne porte, comme c'est la règle, que sur les futures installations et sur les niveaux de compétition "continental" et "international". Dans sa notice d'impact, la FFSB précise que le principal changement porte sur la hauteur des installations, qui passe de 5,50 mètres à 7 mètres, et cela "afin de s’aligner sur les règles fédérales édictées par la FFPJP" (Fédération française de pétanque et jeu provençal). En effet, les équipements couverts utilisés par les clubs affiliés à la FFSB sont susceptibles d'être mutualisés avec la pétanque, mais aussi l'escalade, le tir à l'arc ou la gymnastique rythmique et sportive.En termes de coût, la notice d'impact précise qu'un équipement de niveau "continental" neuf vaut 1,732 million d'euros HT, tandis qu'il en coûtera 1,752 million HT pour un équipement neuf de niveau "international". Par ailleurs, elle souligne qu'en raison des évolutions des règles fédérales, le coût d'un équipement "interrégional" est désormais de 948.000 euros (+3% en 5 ans), tandis que le coût d'un équipement "national" s'établit à 1,664 million d'euros (+30% en 5 ans).
(Localtis)
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