jeudi 29 novembre 2012

Pourquoi le naming est compliqué en France

Dans une interview accordée à L'Equipe.fr, Olivier Monna, économiste du sport au Centre de droit et d'économie du sport de Limoges, revient sur les problèmes que rencontre le nommage (naming, en anglais) pour s'imposer en France. Si Le Mans et Nice ont trouvé pour leur stade un parrain, Marseille, Lille, Valenciennes ou Le Havre attendent toujours.
"Le problème est double - explique l'expert -, à la fois culturel parce que le naming est un nouveau marché à comprendre et à conquérir, en tout cas en France, et économique, en raison de la crise. Dans un contexte difficile et sans expérience de ce type de partenariat, il n'est pas évident de convaincre les entreprises, en particulier sur le prix."
"Le jeu des acteurs impliqués dans les stades est en effet très complexe - poursuit-il. Il s'agit au minimum de ménages à deux, entre une collectivité locale et un club, et le plus souvent de ménages à trois, avec un constructeur-exploitant en plus. [...] De façon générale, la capacité à se répartir les rôles et les ressources dans l'intérêt de tous sera le grand sujet pour les nouveaux stades ces prochaines années. Certains ont montré la voie. Le naming MMArena [du Mans] est une réussite parce que l'accord a été scellé avant même la construction."
"On peut espérer que la modernisation du parc des stades va s'accompagner d'une plus grande attractivité pour les candidats au naming et favoriser, comme au Mans et à Nice, la conclusion des contrats", conclut Olivier Monna.
Lire l'interview sur le site de L'Equipe.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.