La redevance prévue pour le Stade Français au titre de l'utilisation du nouveau stade Jean Bouin suscite la controverse. Alors que la subvention d'un million d'euros par an de la ville de Paris au PSG va être supprimée, pas question de faire de cadeau aux clubs professionnels de sport. C'est le message porté par le groupe UMP au Conseil de Paris, qui débattra mardi à 17 heures de la subvention que devra verser le club de rugby du Stade Français, au titre de l'utilisation du nouveau stade Jean Bouin, une enceinte de 20.000 places. Selon eux, les quelque 50 euros du m2 demandés pour la mise à disposition permanente au club de plus de 4.000 m2 de bureaux et lieux de vie, sont dérisoires.
"C'est le prix auquel la Ville loue ses espaces pour des clubs associatifs", pointe Jean-François Lamour, conseiller UMP de Paris et ancien ministre des Sports. «A ce niveau, ce volet représentera 250.000 euros par an pour la Ville de Paris, alors qu'au prix normal (environ 300 euros le m2), cela aurait été 1,25 million d'euros Bien sûr la ville va stopper sa subvention annuelle d'un million d'euros au PSG, mais ce système de vase communicant n'est que de la poudre aux yeux». À leur rythme de croisière d'ici la fin de la décennie, les quatre volets de la concession (avec la location de la pelouse les jours de matchs et la part variable sur les ventes du Stade Français) devraient rapporter 1,3 million d'euros à la Ville (700.000 euros la saison prochaine), «un prix ridiculement bas pour un investissement de 200 millions d'euros» expliquent plusieurs conseillers UMP.
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