La Française des jeux (FDJ) l’a annoncé jeudi 3 janvier :
l’année 2012 a été marquée pour elle par un chiffre d’affaires record de
douze milliards d’euros. Les mises de jeux de loterie ont ainsi atteint
10,7 milliards et les paris sportifs ont dépassé 1,4 milliard.
Ces derniers ont représenté l’an dernier 12% des ventes de la FDJ et ont connu une progression de 27% grâce à un calendrier sportif marqué par l’Euro de football et les Jeux olympiques.
Les paris sportifs en ligne en retrait
Les paris sportifs en ligne, qui ont toujours autant de mal à décoller en France, sont en revanche restés en retrait, accusant même une baisse : 70 millions d'euros de ventes (sur un total de ventes en ligne de 388 millions) contre 74 millions en 2011.
Conséquence : Parionsweb, le site spécialisé de la FDJ, qui a poursuivi en 2012 la réduction de ses investissements commerciaux, va continuer de miser sur le développement d’une offre « plus grand public », en privilégiant le football (56% des mises) et le pari avant match (61% des mises). Une annonce qui intervient alors que le monde des paris sportifs a connu un épisode noir avec l’affaire des paris présumés truqués autour du match de handball Cesson-Sévigné - Montpellier. Sur cette affaire, la FDJ se met d’ailleurs à l’abri en affirmant « avoir signalé des atypismes sur le match ».
Contribution au budget du sport français
Outre les 2,85 milliards d’euros de prélèvements sur les mises qui font dire à la FDJ qu’elle « contribue à l’intérêt général », l’entreprise publique joue un rôle important dans le financement du sport français.
Elle est en effet, avec plus de 200 millions d’euros versés en 2012, le premier contributeur du Centre national pour le développement du sport (CNDS), bras armé de l’Etat pour le financement des équipements sportifs ainsi que des associations et des fédérations sportives. Mais le chiffre d’affaires record de la FDJ bénéficie-t-il au sport français ?
Pas autant qu’on pourrait l’attendre dans la mesure où les prélèvements en faveur du CNDS sont plafonnés. Certes, le prélèvement « ordinaire » de 1,8% sur les mises de la FDJ au profit du CNDS a vu, dans la loi de finances pour 2013, son plafond augmenter, pour passer de 173,8 millions d'euros à 176,3 millions. Mais la manœuvre n’avait pour but que de compenser les pertes de recettes de la taxe « Buffet », une contribution de 5% sur les droits télé du sport dont le plafond de prélèvement (43,4 millions d’euros) n’est pas atteint en raison de la baisse des droits télé du football. Autrement dit, la hausse du chiffre d’affaires de la FDJ n'aura aucune conséquence sur les moyens du sport français.
(Source : RFI)
Ces derniers ont représenté l’an dernier 12% des ventes de la FDJ et ont connu une progression de 27% grâce à un calendrier sportif marqué par l’Euro de football et les Jeux olympiques.
Les paris sportifs en ligne en retrait
Les paris sportifs en ligne, qui ont toujours autant de mal à décoller en France, sont en revanche restés en retrait, accusant même une baisse : 70 millions d'euros de ventes (sur un total de ventes en ligne de 388 millions) contre 74 millions en 2011.
Conséquence : Parionsweb, le site spécialisé de la FDJ, qui a poursuivi en 2012 la réduction de ses investissements commerciaux, va continuer de miser sur le développement d’une offre « plus grand public », en privilégiant le football (56% des mises) et le pari avant match (61% des mises). Une annonce qui intervient alors que le monde des paris sportifs a connu un épisode noir avec l’affaire des paris présumés truqués autour du match de handball Cesson-Sévigné - Montpellier. Sur cette affaire, la FDJ se met d’ailleurs à l’abri en affirmant « avoir signalé des atypismes sur le match ».
Contribution au budget du sport français
Outre les 2,85 milliards d’euros de prélèvements sur les mises qui font dire à la FDJ qu’elle « contribue à l’intérêt général », l’entreprise publique joue un rôle important dans le financement du sport français.
Elle est en effet, avec plus de 200 millions d’euros versés en 2012, le premier contributeur du Centre national pour le développement du sport (CNDS), bras armé de l’Etat pour le financement des équipements sportifs ainsi que des associations et des fédérations sportives. Mais le chiffre d’affaires record de la FDJ bénéficie-t-il au sport français ?
Pas autant qu’on pourrait l’attendre dans la mesure où les prélèvements en faveur du CNDS sont plafonnés. Certes, le prélèvement « ordinaire » de 1,8% sur les mises de la FDJ au profit du CNDS a vu, dans la loi de finances pour 2013, son plafond augmenter, pour passer de 173,8 millions d'euros à 176,3 millions. Mais la manœuvre n’avait pour but que de compenser les pertes de recettes de la taxe « Buffet », une contribution de 5% sur les droits télé du sport dont le plafond de prélèvement (43,4 millions d’euros) n’est pas atteint en raison de la baisse des droits télé du football. Autrement dit, la hausse du chiffre d’affaires de la FDJ n'aura aucune conséquence sur les moyens du sport français.
(Source : RFI)
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