"Le rugby est en danger. Les recettes ne sont pas fiables. Les recettes publiques, entrées guichets et subventions des collectivités locales, sont fluctuantes. Les budgets reposent presque tous sur des mécènes ou des investisseurs privés qui viennent investir et boucher les trous.
Combien de temps ça durera, je ne sais pas.Mais ça n’est pas sain... Je pense que les droits TV ont été très mal renégociés en 2011. Le foot reçoit 600 millions d’euros pour 38 matches (607 millions annuels pour la période 2012-2016). Ça signifie 15,8 millions par journée de Ligue 1. Canal + donne donc au rugby annuellement l’équivalent de deux journées de Ligue 1 (31,7 millions annuels pour la période 2011-2016). Or, je ne crois pas que le foot soit vingt fois plus populaire que le rugby."
Non à la fusion avec le BO, oui à un stade en commun
"Unir les deux clubs basques serait une solution artificielle. Ils doivent exister séparément pour que le rugby reste fort sur la côte basque. En revanche, il y a des tas de choses que l’on pourrait faire ensemble en termes d’économies d’échelle. Peut-être, un jour, un stade commun. Et pourquoi pas imaginer une équipe commune en Coupe d’Europe... Pour le stade, il faudrait impliquer les politiques. Pour l’équipe commune en Coupe d’Europe, Serge (Blanco, président de Biarritz) est d’accord. Il l’a lui-même suggéré en me disant : ”On pourrait faire ça...” De mon côté, c’est un oui franc. Avec Serge, on est convenus de se revoir prochainement à ce sujet."
Alain Afflelou, président de l'Aviron bayonnais, L'Equipe, 24 janvier 2013.
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