jeudi 21 février 2013

Sur quels sols pratique-t-on nos sports favoris et combien coûtent-ils ?

L'Equipe du 21 février consacre une pagé entière au marché des soles et revêtements sportifs. On apprend ainsi que sur les 39.447 terrains de football que compte la France,80% sont en gazon naturel, 10% en stabilisé et cendré, 6% mixtes et seulement 4% en synthétique, alors que le prix de revient du gazon synthétique varie entre 32 et 57 euros de l'heure, contre 70 à 190 euros pour le gazon naturel.

Côté vélodromes, parmi les 84 que compte le pays, 60% sont en béton, 23% en bitume, 12% en matières synthétiques et 6% en bois. Les 17.530 terrains de basket de France sont pour leur part en matières synthétiques pour 66%, en parquet pour 15%, en béton pour 10% et en bitume pour 7%. Obligatoire au haut niveau, le parquet revient à 80.000 euros par salle.
Quant aux 41.601 courts de tennis répertoriés dans l'Hexagone, ils sont à 39% en béton, à 24% en bitume, à 23% en résine synthétique, à 10,5 en terre battue et à 3,5% en gazon et autres matières synthétiques. On évalue par ailleurs à 35.000 euros le coût de construction estimé d’un court couvert en terre battue (avec arrosage automatique). Soit aussi cher qu’un enrobé poreux, mais moins qu’un béton poreux (39.000 euros), qu’une résine synthétique (47.000) ou un gazon synthétique (56.000). Ces coûts sont à majorer de 6.000 à 10.000 euros à l’extérieur. 2.700 euros, c'est le coût estimé de la remise en état chaque printemps d’un court en terre battue. Le décolmatage-resablage d’un terrain synthétique revient à 6.300 tous les cinq ans, le démoussage et le décolmatage des autres surfaces à 1.700 tous les un à trois ans, hors lavage, balayage, arrosage. Enfin, 90.900 représente le coût estimé, sur dix-huit ans, d’un court en terre battue extérieur. Pour la résine, comptez 87.900 ; le béton poreux, 91.200 ; le gazon synthétique, 104.600.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.