Si l'AJ Auxerre ne renforce pas ses fonds propres d’ici à l’été, il risque une relégation administrative. Cette saison, Auxerre est en effet privé des confortables droits TV de la L1 (18 millions d'euros pour 2011-2012) et, après avoir dû faire face à un déficit de 16,4 millions la saison passée, ses caisses sont vides.
Résultat, le club devra convaincre qu’il aura les moyens de faire tourner la maison la saison prochaine. Comment ? L’été dernier, le conseil d’administration de l’AJA avait voté une motion permettant ne ouverture inédite de son capital. Une demi-révolution seulement, puisque les investisseurs ne se sont pas bousculés. Cette fois, vu que le club a déjà cédé beaucoup de joueurs à haute valeur marchande, la survie de l’AJA passe par l’arrivée de nouveaux investisseurs disposés à injecter de l’argent frais.
Depuis des mois, plusieurs projets circulent. Le plus abouti, et de loin, réunit aujourd’hui un collectif d’une quarantaine d’entrepreneurs bourguignons, disposés à entrer au capital de l’AJA à hauteurs diverses pour conserver une propriété collective et maintenir les valeurs du club, selon leur porte-parole, Frédéric Carre. Ce pool, qui planche depuis quatre mois avec le soutien des collectivités locales, se dit prêt à mettre d’emblée sur la table 2 à 3 millions (dont 1million par le principal investisseur, travaillant dans l’immobilier), en attendant mieux. Ils assurent arriver aussi avec la garantie de pouvoir lever 10 millions auprès des banques, rassurées par la présence des collectivités, sous la forme d’obligations convertibles.
Les représentants de ce pool et des trois collectivités doivent rencontrer Bourgoin, ce soir avant le match contre Le Havre, pour lui présenter leur montage financier dans le détail. L’une des inconnues du dossier reste la valorisation de l’AJA et le pourcentage que prendraient les nouveaux entrants dans le capital. Mais un autre point de la discussion pourrait être encore plus sensible : plusieurs de ces investisseurs réclament en effet le départ de la vieille garde (Gérard Bourgoin, Jean-Claude Hamel, Henri Maupoil, voire Guy Roux), qu’ils jugent responsable du fiasco de la saison passée.
Bourgoin a-t-il le choix ? Les dirigeants du club assurent travailler à d’autres pistes de financement. L’une d’elles reposerait sur un partenariat avec des pays du Golfe pour former à l’AJA des jeunes joueurs venus de ces pays en échange d’une participation aux frais de fonctionnement du tout nouveau centre de formation. Il y a un mois, Guy Roux s’est rendu à Doha pour l’assemblée générale de l’Association des clubs européens (ECA). Entre deux tables rondes, il en a profité pour rencontrer des représentants de clubs de pays émergents. Mais ces dossiers n’apportent pas de solution tangible aux besoins de capital de l’AJA...
En attendant, le club poursuit sa quête d’économies. Dès ce soir face au HAC, une partie des tribunes de l’Abbé-Deschamps sera fermée. Objectif : diminuer le coût et le nombre des agents de sécurité. La DNCG appréciera le geste.
(Source : L'Equipe)
Résultat, le club devra convaincre qu’il aura les moyens de faire tourner la maison la saison prochaine. Comment ? L’été dernier, le conseil d’administration de l’AJA avait voté une motion permettant ne ouverture inédite de son capital. Une demi-révolution seulement, puisque les investisseurs ne se sont pas bousculés. Cette fois, vu que le club a déjà cédé beaucoup de joueurs à haute valeur marchande, la survie de l’AJA passe par l’arrivée de nouveaux investisseurs disposés à injecter de l’argent frais.
Depuis des mois, plusieurs projets circulent. Le plus abouti, et de loin, réunit aujourd’hui un collectif d’une quarantaine d’entrepreneurs bourguignons, disposés à entrer au capital de l’AJA à hauteurs diverses pour conserver une propriété collective et maintenir les valeurs du club, selon leur porte-parole, Frédéric Carre. Ce pool, qui planche depuis quatre mois avec le soutien des collectivités locales, se dit prêt à mettre d’emblée sur la table 2 à 3 millions (dont 1million par le principal investisseur, travaillant dans l’immobilier), en attendant mieux. Ils assurent arriver aussi avec la garantie de pouvoir lever 10 millions auprès des banques, rassurées par la présence des collectivités, sous la forme d’obligations convertibles.
Les représentants de ce pool et des trois collectivités doivent rencontrer Bourgoin, ce soir avant le match contre Le Havre, pour lui présenter leur montage financier dans le détail. L’une des inconnues du dossier reste la valorisation de l’AJA et le pourcentage que prendraient les nouveaux entrants dans le capital. Mais un autre point de la discussion pourrait être encore plus sensible : plusieurs de ces investisseurs réclament en effet le départ de la vieille garde (Gérard Bourgoin, Jean-Claude Hamel, Henri Maupoil, voire Guy Roux), qu’ils jugent responsable du fiasco de la saison passée.
Bourgoin a-t-il le choix ? Les dirigeants du club assurent travailler à d’autres pistes de financement. L’une d’elles reposerait sur un partenariat avec des pays du Golfe pour former à l’AJA des jeunes joueurs venus de ces pays en échange d’une participation aux frais de fonctionnement du tout nouveau centre de formation. Il y a un mois, Guy Roux s’est rendu à Doha pour l’assemblée générale de l’Association des clubs européens (ECA). Entre deux tables rondes, il en a profité pour rencontrer des représentants de clubs de pays émergents. Mais ces dossiers n’apportent pas de solution tangible aux besoins de capital de l’AJA...
En attendant, le club poursuit sa quête d’économies. Dès ce soir face au HAC, une partie des tribunes de l’Abbé-Deschamps sera fermée. Objectif : diminuer le coût et le nombre des agents de sécurité. La DNCG appréciera le geste.
(Source : L'Equipe)
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