Le montant des dépenses en capital hors COJO s’élève à USD 16,8 milliards. Plus de la moitié de ces dépenses (USD 9,76 milliards) concerne la construction de routes et de voies ferrées. USD 2,9 milliards seraient alloués à la construction des sites de compétition et d’entraînement. USD 348 millions sont prévus pour le village olympique et USD 617 millions pour le village des médias. USD 975 millions seraient investis dans les infrastructures électriques. Le gouvernement financerait USD 15 milliards du budget total et USD 1,8 milliard proviendrait du secteur privé.
Tokyo propose un budget équilibré avec des revenus et des dépenses de USD 3,42 milliards, sur la base des estimations en dollars américains de 2012. Dont 931 millions de USD de "parrainages nationaux" (34% sous la forme d'avantages en nature).
Le montant des dépenses en capital hors COJO s’élève à USD 4,38 milliards, dont la majorité (USD 3,06 milliards) est pour la construction des sites de compétition. Il est prévu USD 1,08 milliard pour le village olympique. Sur le total général, USD 3,25 milliards devraient être financés par le gouvernement tandis que USD 1,13 milliard proviendrait du secteur privé. USD 1,53 milliard représente les coûts supplémentaires des Jeux, lesquels seraient uniquement dépensés si Tokyo se voyait accorder l'organisation des Jeux. Le gouvernement métropolitain de Tokyo a créé un fonds de réserve de USD 4,5 milliards. Ce fonds, détenu en espèces, serait utilisé afin de financer les travaux de construction nécessaires à l'accueil des Jeux.
Madrid propose un budget équilibré présentant des recettes et des dépenses s’élevant à USD 3,10 milliards, dont 694 millions de parrainages nationaux (22%). Tous les sites de compétition étant mis à disposition gracieusement et un nombre restreint de sites temporaires étant nécessaire, les frais liés aux sites sont inférieurs à ce qu’on aurait pu prévoir. De plus, le soutien des autorités publiques au COJO sous forme de transports locaux gratuits pour les personnes accréditées a un impact positif sur le budget des transports. Le montant des dépenses en capital hors COJO s’élève à USD 1,94 milliard, dont la majeure partie (USD
835 millions) est prévue pour le village olympique. Bien que le budget hors COJO comprenne suffisamment de fonds pour terminer la construction du village olympique, il est prévu que le gouvernement ne finance que la préparation du site et les bâtiments non résidentiels, tandis qu’un partenaire privé sera recherché pour la construction et l’exploitation post-olympique des appartements. D’autres postes budgétaires importants sont les USD 470 millions prévus pour la construction des routes et des voies ferrées.
Popularité. Le CIO a mandaté REPUCOM/Sports Marketing Surveys pour effectuer un sondage d’opinion dans les trois villes candidates et les pays correspondants concernant le soutien à l’organisation des Jeux Olympiques en 2020. Les trois sondages ont été effectués entre le 14 et le 25 janvier 2013.
En réponse à la question précise : "Dans quelle mesure seriez-vous favorable ou opposé à ce que (ville) soit l’hôte des Jeux Olympiques en 2020 ?" 83% des personnes se déclarent "tout à fait favorables" ou "favorables" à Istanbul, contre 70% à Tokyo et 76% à Madrid ; 3% de disent "opposées" ou "tout à fait opposés" à Istanbul, contre 16% à Tokyo et 20% à Madrid ; 14% se déclarent "sans opinion" à Istanbul etTokyo, contre 4% à Madrid.
L’élection de la ville hôte des Jeux Olympiques de 2020 aura lieu le 7 septembre 2013 lors de la 125e Session du CIO à Buenos Aires, Argentine. Avant le scrutin, les villes candidates effectueront leurs ultimes présentations, lesquelles seront suivies d'un rapport final présenté par le président de la commission d’évaluation, Sir Craig Reedie. La ville qui obtiendra la majorité absolue des votes sera élue.
Pour en savoir plus ; le rapport du CIO
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