Après la remise en cause par le conseil général du Rhône, le 31 mai, de la garantie financière
de 40 millions d'euros apportée à la filiale de l’OL maître
d’ouvrage du stade des Lumières, le club a réagi par
un communiqué : "Un accord devrait
intervenir très prochainement sur les termes
du dispositif de financement et permettre
au conseil général du Rhône de faire voter
une nouvelle délibération ainsi que
la convention de garantie associée lors de la
prochaine séance publique en juillet."
Jean-Michel Aulas et les dirigeants lyonnais
sont ainsi condamnés à l’optimisme tant que
le financement des 395 millions euros de l’enceinte
ultramoderne n’est pas bouclé. Ils n’ont signé
qu’en février dernier un accord avec le groupe
Vinci selon lequel la moitié du coût du stade
est assurée par l’emprunt, l’autre moitié étant
financée par des fonds propres. Et c’est
justement la garantie de 40 millons du conseil
général qui devait aider à constituer ces fonds
propres. Le troisième du championnat, qui
a perdu 35 millions la saison dernière et devrait
être encore dans le rouge au 31 juin 2013,
mise pourtant sur son nouveau stade
pour retrouver l’équilibre et renouer avec
les bénéfices. Les multiples aléas rencontrés
depuis l’annonce de sa construction à Décines,
en février 2007, ont déjà coûté plus de 20 millions
à l’OL. Mais plus que les questions d’argent,
le temps presse, surtout pour l’Euro 2016
qui se rapproche à grands pas. Et pour
lequel le stade des Lumières est candidat
au match d’ouverture et à une demi-finale.
(Source : France football)
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