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lundi 9 septembre 2013

JO 2024 : Paris peut-elle y croire ?

LA FRANCE ATTENDAIT avec intérêt le résultat de l’élection de la ville hôte des Jeux de 2020. La victoire de Tokyo, supportée par un grand nombre de membres du CIO européen, offre désormais une fenêtre de tir plus nette pour Paris (organisateur en 1900 et 1924, candidat malheureux pour 1992, 2008 et 2012) en 2024, même s’il faut attendre les intentions de son nouveau maire l’an prochain. La règle non écrite du CIO, qui date de l’époque de Pierre de Coubertin, dit : « La flamme olympique doit traverser le monde. » Depuis, elle a tenté de changer de continent à chaque édition des Jeux Olympiques et ce de façon constante depuis que les candidatures se font de plus en plus nombreuses ces dernières années. Si l’on excepte l’Océanie, qui est servie environ tous les cinquante ans, quel continent peut briguer les JO de 2024 ? L’Afrique, l’Europe, l’Amérique du Nord ? Après Londres, Rio et Tokyo, il est certain qu’une candidature de l’Afrique serait en position de pointe. Durban (Afrique du Sud) va sans doute y aller, comme l’a annoncé Sam Ramsami, le membre du CIO sud-africain, mais face à un concurrent qui s’organise déjà : les États- Unis, où une demi-douzaine de villes sont susceptibles d’être candidates. Les compromis financiers signés à Québec en 2012 entre le CIO et le Comité olympique américain donnent presque une certitude de victoire aux États-Unis. Interrogé sur la pertinence d’une candidature française en cas de victoire de Tokyo, Denis Masseglia, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), a expliqué : «Il ne faut surtout pas se précipiter et mener notre réflexion jusqu’au bout .» À force d’attendre et de ne pas travailler à un projet, la France ne se donnera jamais les moyens de réussir.

(Source : L'Equipe)

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