LA FRANCE ATTENDAIT avec intérêt le résultat de l’élection de la
ville hôte des Jeux de 2020. La
victoire de Tokyo, supportée par
un grand nombre de membres
du CIO européen, offre désormais
une fenêtre de tir plus nette pour
Paris (organisateur en 1900 et
1924, candidat malheureux pour
1992, 2008 et 2012) en 2024,
même s’il faut attendre les intentions de son nouveau maire l’an
prochain.
La règle non écrite du CIO, qui
date de l’époque de Pierre de
Coubertin, dit : « La flamme
olympique doit traverser le
monde. » Depuis, elle a tenté de
changer de continent à chaque
édition des Jeux Olympiques et ce
de façon constante depuis que les
candidatures se font de plus en
plus nombreuses ces dernières
années. Si l’on excepte l’Océanie,
qui est servie environ tous les
cinquante ans, quel continent
peut briguer les JO de 2024 ?
L’Afrique, l’Europe, l’Amérique du
Nord ? Après Londres, Rio et Tokyo, il est certain qu’une candidature de l’Afrique serait en position
de pointe. Durban (Afrique du
Sud) va sans doute y aller,
comme l’a annoncé Sam Ramsami, le membre du CIO sud-africain, mais face à un concurrent
qui s’organise déjà : les États-
Unis, où une demi-douzaine de
villes sont susceptibles d’être
candidates. Les compromis financiers signés à Québec en 2012
entre le CIO et le Comité olympique américain donnent presque
une certitude de victoire aux
États-Unis. Interrogé sur la pertinence d’une candidature française en cas de victoire de Tokyo,
Denis Masseglia, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), a expliqué :
«Il ne faut surtout pas se précipiter
et mener notre réflexion jusqu’au bout
.» À force d’attendre et
de ne pas travailler à un projet, la
France ne se donnera jamais les
moyens de réussir.
(Source : L'Equipe)
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