Pékin et la ville ukrainienne de Lviv se sont lancées mardi
officiellement dans la course à l'organisation des jeux Olympiques
d'hiver de 2022, rejoignant ainsi Almaty au Kazakhstan qui avait ouvert
le bal dès septembre.
Le Comité olympique chinois a, "au nom de la
ville de Pékin, déposé la candidature auprès du Comité international
olympique" (CIO), a annoncé l'agence de presse Chine nouvelle sur un de
ses comptes de microblogs.
La capitale chinoise, qui avait déjà
accueilli les Jeux d'été en 2008, est associée en tandem avec la
ville-préfecture de Zhangjiakou, située à environ 160 kilomètres dans la
province du Hebei, selon l'agence officielle.
Zhangjiakou est
située à proximité de plusieurs stations de ski qui ouvrent l'hiver à
grand renfort de neige artificielle vu les faibles précipitations
qu'enregistre le nord de la Chine.
Une ligne de train rapide, dont
les travaux sont lancés cette année, doit relier Pékin à Zhangjiakou,
faisant passer la durée du trajet ferroviaire de 4 heures à 40 minutes.
Si
la candidature chinoise est une surprise, celle de l'Ukraine était en
revanche attendue et a été confirmée mardi par le Comité olympique
ukrainien.
La légende de la perche Sergeï Bubka, en tant que
"président du Comité olympique ukrainien, et le maire de la ville Andriy
Sadovy ont signé une lettre de déclaration exprimant l'intention de
l'Ukraine de postuler aux jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de
2022", selon un communiqué du comité.
"Il y a dix ans, je
n'aurais pas imaginé que j'assisterai à une candidature ukrainienne pour
l'organisation des jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver", a déclaré
l'ancien roi de la perche, qui sera sans doute une des figures de proue
du projet.
"Cela confirme la renaissance des traditions sportives
ukrainiennes, le développement des sports d'hiver et un nouvel attrait
sur le valeurs olympiques. Nous créons une opportunité pour les
prochaines générations de rejoindre le mouvement olympique et de donner
au monde de nouveaux champions olympiques", a ajouté le premier homme à
avoir franchi la barre des 6 m.
Le maire, lui, voit cette
candidature comme l'occasion d'accélérer le développement de cette
agglomération de 2,5 millions d'habitants, située à 60 km de l'Union
Européenne, en la dotant de nouvelles infrastructures et d'attirer le
tourisme.
Selon le projet, Lviv accueillera les compétitions de
sports de glace, tandis que le ski nordique et le ski alpin se tiendront
dans les Carpates.
D'autres villes sont attendues dans la course
d'ici le 14 novembre, la date-limite fixée par le Comité international
olympique: Munich, candidate malheureuse face à Pyeongchang pour les
Jeux d'hiver de 2018, et Oslo, mais aussi Cracovie associée à la
Slovaquie.
Le CIO élira la ville-hôte le 31 juillet 2015 lors de sa session à Kuala Lumpur.
(AFP)
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