Le président de la Fifa Joseph Blatter a vivement condamné mardi les "attaques et
critiques" des médias, européens en particulier, contre le Qatar, hôte
du Mondial-2022.
"Les attaques et critiques des médias, européens
en particulier, contre ce pays (le Qatar) sont injustes", a tonné Joseph
Blatter devant les délégués de la Confédération asiatique, réunis à
Kuala Lumpur, pour les trophées annuels de l'AFC.
"Nous les
défendons. Nous avons pris la décision de jouer la Coupe du monde dans
un pays arabe en choisissant le Qatar. Et nous allons jouer... en 2022
au Qatar", a-t-il clamé sous un tonnerre d'applaudissements.
Vendredi
dernier, M. Blatter avait révélé que "la France et l'Allemagne, les
pays qui commandent en Europe, ont fait pression pour organiser ce
tournoi au Qatar".
"N'oublions pas que de grandes entreprises
européennes travaillent là-bas, et les entreprises sont aussi
responsables de leurs travailleurs", avait-il ajouté.
Deux jours plus tôt, le président de la Fifa avait pourtant jugé "inacceptable" la situation des
travailleurs oeuvrant pour la construction des stades du Mondial-2022 au
Qatar.
Dans un rapport publié le 18 novembre, Amnesty
International avait dénoncé une exploitation "alarmante" des
travailleurs immigrés au Qatar et appelé l'émirat à saisir l'occasion du
Mondial-2022 pour démontrer son respect des droits de l'Homme.
En
réponse, le Qatar, jugeant "exagérées" les évaluations étrangères,
avait malgré tout promis que les droits des ouvriers seraient respectés
sur les chantiers du Mondial. Le gouvernement a précisé que sa
législation du travail avait été amendée et que ses inspecteurs seraient
investis de pouvoirs plus importants pour la faire respecter.
(AFP)
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