EN RAISON des travaux d’agrandissement
et de réfection de Bollaert liés à l’organisation
de l’Euro 2016, le RC Lens
réfléchit à sa résidence pour la
saison prochaine. Gervais Martel
a sondé les collectivités et les stades
de Lille, Valenciennes,
Amiens, Calais et, de manière informelle,
le Stade de France. «Je
souhaite jouer dans le Nord-Pas-de-Calais, précise le président du
RC Lens, et dans le même stade,
de préférence.»
Le club artésien,
actuellement 3e de L2, table sur
20 000 à 25 000 abonnés en cas
de remontée en L1. «Ce ne pourrait
donc être que le grand stade
Pierre-Mauroy d e Lille
(50 157 places) ou le Stade du
Hainaut (25 172 places), indique
encore le dirigeant. Mais il faut
notamment savoir quels seront
les coûts de location et de déplacement.
J’espère que la solidarité
régionale prévaudra. »
Le RC Lens a obtenu l’accord de
la communauté urbaine de Lille, celle de la région Nord-Pas-de-Calais, et celle
de l’agglomération du Valenciennois.
Martel renvoie la balle à Michel
Seydoux et Jean-Raymond
Legrand, patrons du LOSC et du
VAFC. Le premier a son mot à dire.
Le deuxième est tributaire de la
collectivité publique. Le LOSC peut refuser l’arrivée
d’un club résident. Sauf que le RC
Lens ne sera qu’un usager
«temporaire».
En tout cas, les dirigeants
nordistes ne semblent
pas très favorables à l’arrivée des
Artésiens. Les Lillois craignent ce
concurrent sportif et commercial,
propriété de l'Azerbaïdjanais Hafiz Mammadov. Les Valenciennois,
eux, ont laissé, il y a quelques
semaines, certains de leurs
supporters déployer des banderoles
hostiles à ce transfuge.
En
mettant la balle dans le camp de
ses voisins, Lens, qui avait accueilli
le LOSC deux saisons en C1
(2001-2002 et 2006-2007), espère
obtenir une réponse avant la
fin de l’année. Quitte à ce que le
LOSC ou le VAFC justifient publiquement
leur refus.
(L'Equipe)
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