PENSÉE LORS DES ÉTATS GÉNÉRAUX du football en octobre 2010, la
Haute Autorité est née en avril 2011
lors de l’assemblée générale extraordinaire
de la Fédération française,
qui a entériné la nouvelle gouvernance.
À l’instar d’un conseil de surveillance,
elle a pour «mission d’assurer
le contrôle, la transparence et
le dialogue au sein du football français
». Elle a même le pouvoir de demander
à l’assemblée fédérale la révocation
du comité exécutif (le
«Comex »).
Dans la pratique, l’instance,
composée de vingt membres
représentant toutes les familles du
foot, reste dans l’ombre du
«Comex » tout-puissant. « Il est hors
de question de mettre en difficulté le
Comex, qui gère la Fédération. Son
rôle d’interpellation, la Haute Autorité
l’exerce dans un cadre privé », explique
René Charrier,
président de l’instance depuis un an.
Vice-président de l’UNFP, le syndicat
des joueurs, René Charrier rencontre
régulièrement Noël Le Graët, président
de la FFF. Il aimerait pourtant
que la Haute Autorité soit «mieux
connue pour asseoir sa légitimité ».
En attendant, ses membres, répartis
en groupes de travail, planchent sur
le financement des ligues et des districts,
la politique médicale de la FFF
ou encore l’organisation des Championnats
nationaux. Ils rencontrent
aussi régulièrement les services juridiques
et financiers de la Fédération
pour contrôler les flux financiers. Une réunion de la Haute Autorité
est prévue aujourd’hui.
(L'Equipe)
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