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mardi 11 février 2014

Yannick Agnel s'engage avec Acadomia pour lutter contre "une mentalité française alarmante"

Quand on demande à Yannick Agnel ce qui l’a incité à devenir ambassadeur de la filière sports-études d’Acadomia – spécialiste du soutien scolaire, de l’e-education, dont Philippe Coléon, le directeur associé, était à Baltimore en début de semaine dernière –, la réponse fuse : « La mentalité française et la manière dont ne sont pas structurés le sport et les études en même temps, c’est assez alarmant. »
Le nageur a des souvenirs mitigés de sa scolarité. « Au collège, c’était le côté tu es sportif, donc tu n’es pas fait pour l’école et tu te fais saquer par les profs. » Heureusement, il y a eu le lycée ensuite et la structure sports-études à Nice, « grâce à laquelle j’ai pu avoir mon bac S avec mention. » Le but est de proposer des solutions applicables à la plupart des sportifs-étudiants ou étudiants sportifs.
Le plus gros chantier se situe après le bac (« les structures sont inexistantes »), là où les États-Unis, son pays d’adoption, sont si forts avec le système sportif universitaire (NCAA). «À l’université, je suis allé voir la personne en charge des sportifs de haut niveau, et elle m’a dit : “Bon, tu sais, pour récupérer les cours, c’est un peu la débrouille.” Ben non, je passe huit heures par jour dans l’eau ou à la musculation, je n’ai pas le temps pour des choses qui sont de la débrouille et sans organisation… » En s’engageant ainsi, Yannick Agnel, veut aussi « rendre aux gens qui [lui] ont donné, notamment ceux de l’association de [son] lycée, qui se donnaient corps et âme. »

(L'Equipe)

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