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mercredi 19 février 2014

Marketing : la Bundesliga reconnaît avoir "dix ans de retard sur la Premier League"

Les quatre clubs allemands en lice sont qualifiés en Ligue des champions, mais leur Championnat en termes de marketing a "dix ans de retard" sur la Premier League anglaise, estime le président de la Ligue allemande de football, Christian Seifert.

"En termes de marketing international, la Bundesliga est dix ans derrière la Premier League", déclare-t-il dans l'édition de mardi du quotidien Handelsblatt, en évoquant un contrat "millionnaire à trois chiffres" que l'équipementier allemand Puma vient de signer avec Arsenal.
Arsenal et Puma ont annoncé en janvier la signature d'un contrat de sponsoring de 5 ans, qu'ils qualifient chacun de leur côté de plus gros de leur histoire. Le montant n'a pas été révélé, mais la presse anglaise parlait de 30 millions de livres (36,7 millions d'euros) par an, soit à peu près l'équivalent de la somme versée par Emirates Airlines, le parraineur principal des "Gunners".
Le Bayern Munich a remporté la dernière Ligue des champions dans une finale purement allemande face au Borussia Dortmund (2-1). Cette saison, les deux clubs disputent les huitièmes de finales, où ils sont accompagnés par Schalke et le Bayer Leverkusen, adversaire mardi soir du Paris SG "qatari".
"Je suis convaincu que la Bundesliga bénéficiera, en termes de marketing mondial, de ses bonnes performances en Europe", espère toutefois Christian Seifert dans Handelsblatt.
"Après tout, la Bundesliga est, économiquement et sportivement, un des championnats professionnels les plus solides au monde", a-t-il conclu.
Le Bayern et le Hertha Berlin ont déjà annoncé récemment de nouveaux gros contrats: 110 millions d'euros à Munich avec le groupe d'assurances et de finance bavarois Allianz, et 61,2 millions du fonds d'investissement américain KKR à Berlin.
Le football allemand veille toutefois à se préserver d'une influence excessive des partenaires commerciaux, grâce à la règle du "50+1" qui garantit au club le contrôle de son capital.
Au Bayern, par exemple, Audi, Adidas et maintenant Allianz sont actionnaires à 9% chacun, mais le reste du capital est sous contrôle du club.

(AFP)

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