Les Français se divisent à propos
des bénéfices pour le pays. 23%
seulement pensent que l’ensemble
de la nation en profiterait.
Un malaise qui rejoint celui de
Jean-Claude Killy, exprimé sur
RMC et France Info, la semaine
dernière. « Il faudrait savoir ce
que Paris voudrait vendre à la
France en premier lieu, quelles
sont les valeurs que l’on voudrait
utiliser pour une candidature »,
déclarait-il.
Pour lui, sans la définition d’un projet porteur
d’espoir
qui fédérerait tous les Français, la
tentative parisienne n’aurait
aucune chance d’aboutir .
«Aujourd’hui, personne ne sait
pourquoi on veut ces Jeux, remarque
Armand de Rendinger,
qui a été conseiller sur de nombreuses
candidatures olympiques.
Est-ce que c’est pour célébrer
le centenaire de Paris 1924 ?
Pour promouvoir la pratique
sportive ? Pour développer le
Grand Paris ? »
À écouter Alain
Loret, rédacteur en chef du site
Sport Web Intelligence, il faudrait
prendre exemple sur Londres
2012. «En « vendant » sa candidature,
Sebastian Coe (le président
du comité d’organisation)
insistait sur les notions d’héritage,
d’éducation, sur le fait
d’« inspirer une génération ».
Évidemment, derrière, ce n’était
que du business,mais il faisait ça
très bien. »
(L'Equipe)
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