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mercredi 5 mars 2014

Les Français et les JO 2024 (5e partie) : les athlètes en question

Les échecs rencontrés lors des dernières candidatures ne sont sûrement pas étrangers aux réticences des Français. Comment, alors, donner l’envie de croire enfin au succès ?
«Il ne faut pas être candidat pour 2024, mais candidat pour les Jeux, tranche Loïc Yviquel, cofondateur de l’agence Sportlab. Si on ne les obtient pas pour 2024, eh bien ce sera pour 2028 ou 2032. Dans cette configuration, on se mettrait dans une dynamique de victoire. »
D’autres analystes insistent sur le fait qu’un champion doit porter la candidature parisienne, à l’image de Jean-Claude Killy avec celle d’Albertville en 1992, afin de renvoyer une image de réussite. «Une des clés, ça sera l’investissement des athlètes, dit l’un d’entre eux. Début 2012, seuls 48% des habitants de Tokyo étaient favorables à la candidature de leur ville aux Jeux de 2020. Et l’an dernier, juste avant la désignation, ce taux s’élevait à plus de 80%. Entre-temps, le comité de pilotage avait impliqué les meilleurs sportifs japonais dans un vaste plan média. Cela a culminé avec un défilé dans les rues de Tokyo des médaillés des Jeux de Londres, qui a attiré plus de 500.000 personnes. »
Les héros français de Londres, pourtant riches en médailles d’or (11, contre 7 pour les Japonais) ont, eux, été accueillis sur les Champs-Élysées par… quelques dizaines de milliers de curieux. Pour convaincre, y a du boulot !

(L'Equipe)

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