vendredi 2 mai 2014

La FEI change ses statuts pour permettre à la princesse Haya de prolonger

La fédération équestre internationale (FEI) a adopté mardi une modification de ses statuts afin de permettre à sa présidente, la princesse Haya Al Hussein de Jordanie, de briguer un troisième mandat de quatre ans en décembre.

Ce changement de statut a été approuvé par une large majorité de 103 fédérations nationales pour, et trois contre, lors d'une assemblée générale extraordinaire de la FEI à Lausanne.
La fille de l'ex-roi de Jordanie avait été à l'origine de l'instauration d'une limitation à deux mandats présidentiels de quatre ans, qu'elle avait fait passer peu après sa première élection en 2006.
Son mari, le Cheikh Mohammad Ben Rached Al-Maktoum, souverain de Dubaï et Premier ministre des Emirats arabes unis, passionné d'équitation, possède une des plus prestigieuses écuries de pur-sang au monde, et la meilleure en endurance.
Certains dénoncent ainsi un conflit d'intérêt au sein de la FEI, qu'ils jugent sous la dépendance des pétrodollars.
Le cheikh possède l'imposante écurie Goldophin, à Newmarket, au nord de Londres, dont la réputation a été sévérèment entachée par un scandale de dopage.
Une enquête de l'Autorité des courses britannique (BHA) avait démontré l'an dernier que des stéroïdes anabolisants avaient été administrés à une vingtaine de ses pur-sang. L'entraîneur Mahmood Al Zarooni avait été le seul sanctionné, écopant d'une suspension de huit ans.

(AFP)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.