La fédération équestre internationale (FEI) a adopté mardi une modification de ses
statuts afin de permettre à sa présidente, la princesse Haya Al Hussein
de Jordanie, de briguer un troisième mandat de quatre ans en décembre.
Ce changement de statut a été approuvé par une large majorité de 103 fédérations nationales pour, et trois contre, lors d'une assemblée générale extraordinaire de la FEI à Lausanne.
La
fille de l'ex-roi de Jordanie avait été à l'origine de l'instauration
d'une limitation à deux mandats présidentiels de quatre ans, qu'elle
avait fait passer peu après sa première élection en 2006.
Son
mari, le Cheikh Mohammad Ben Rached Al-Maktoum, souverain de Dubaï et
Premier ministre des Emirats arabes unis, passionné d'équitation,
possède une des plus prestigieuses écuries de pur-sang au monde, et la
meilleure en endurance.
Certains dénoncent ainsi un conflit d'intérêt au sein de la FEI, qu'ils jugent sous la dépendance des pétrodollars.
Le
cheikh possède l'imposante écurie Goldophin, à Newmarket, au nord de
Londres, dont la réputation a été sévérèment entachée par un scandale de
dopage.
Une enquête de l'Autorité des courses britannique (BHA)
avait démontré l'an dernier que des stéroïdes anabolisants avaient été
administrés à une vingtaine de ses pur-sang. L'entraîneur Mahmood Al
Zarooni avait été le seul sanctionné, écopant d'une suspension de huit
ans.
(AFP)
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