La ville de Rio de Janeiro a présenté vendredi un manuel contenant
des informations logistiques et sur les services publics, pouvant servir
notamment aux touristes et spectateurs des sept matches du
Mondial-2014, dont la finale.
"Ce n'est pas un document public,
c'est plus un manuel de travail pour la presse, les responsables publics
et les entreprises liées à la Coupe du monde, mais il sera disponible
intégralement sur internet", a précisé le maire, Eduardo Paes.
Quelque
600.000 personnes sont attendues à Rio et 56% des billets pour les
matches au Maracana ont été achetés depuis l'étranger, selon la mairie.
Les questions de mobilité, propreté, sécurité et autres sont abordées dans le manuel et seront actualisées en ligne.
Y
sont par exemple spécifiées les modalités des jours fériés à l'occasion
des matches de jours ouvrables pendant le tournoi: les 18 et 25 juin,
le jour sera férié à partir de midi; et le 4 juillet, toute la journée.
Les quatre autres rencontres se disputent en week-end.
Des lignes
de bus spéciales seront mises en place, notamment depuis l'aéroport
domestique Santos Dumont ou le quartier Barra de Tijuca, afin d'aider
les spectateurs à rallier le stade Maracana. Les déplacements se feront à
58% en métro, selon les prévisions de la mairie.
Il
sera interdit de vendre et consommer de l'alcool dans un certain
périmètre autour du stade les jours de match, ainsi que d'exhiber des
publicités autres que celles des sponsors officiels de la Fifa.
Concernant
l'organisation d'éventuelles manifestations, le maire a réaffirmé qu'il
ne s'y opposerait pas. "Manifester contre la Coupe du monde, contre le
gouvernement, c'est une opinion et il n'y aura aucune censure ni
restriction, a déclaré M. Paes. Ce n'est pas un problème, nous n'en
avons pas honte, ça fait partie de la démocratie. Ce serait moche que ça
ne se produise pas, parce que ça voudrait dire qu'on est dans un pays
autoritaire. Mais personne n'acceptera la violence".
Des
manifestations anti-Mondial ont eu lieu ces derniers mois à Rio, d'une
faible ampleur, mais s'achevant parfois dans des affrontements entre
protestataires et forces de l'ordre. Un caméraman, touché par un feu
d'artifice, est mort le 6 février lors d'une de ces manifestations.
(AFP)
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