mardi 13 mai 2014

Mondial-2014 - Valcke estime avoir assez donné dans le rôle du méchant

En tant que secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke a été ces dernières années en première ligne pour pointer les problèmes qui pèsent sur le Mondial-2014 au Brésil et le Français estime avoir assez donné dans le rôle du méchant.

"J'ai appris que j'étais apparu dans les médias brésiliens je ne sais comment bien de fois, mais beaucoup plus que les responsables brésiliens. Mais 63% de ce que je disais était négatif. Donc je suis une personne très négative !", a regretté Jérôme Valcke, lors d'une table ronde avec des journalistes, dont l'AFP.
Le N.2 de la FIFA a ainsi déploré que chaque critique fasse les gros titres de la presse et finisse par se retourner contre lui pour le faire passer pour le "méchant", sans que personne ne cherche à vérifier s'il avait tort ou raison.
Aussi le Français souhaite revoir à l'avenir le rôle que doit jouer le secrétaire général au jour le jour dans l'organisation de la Coupe du monde et penser à une interaction différente avec le comité organisateur, ne serait-ce que pour éviter d'avoir à se rendre sur place tous les deux mois.
"Je ne peux plus être celui qui critique toujours l'organisation du pays, qui est le seul, parce qu'il n'y a personne d'autre, à dire que cela ne fonctionne pas", a fait valoir Jérôme Valcke.
Et d'insister: "Ai-je besoin de me mettre dans cette position où il faut rentrer en conflit avec les structures du pays, d'être celui qui met les pieds dans le plat systématiquement ? Parce que ce n'est pas très confortable!"
"Quand il y a une campagne de presse on se demande à chaque fois si on va résister ou non", a raconté Jérôme Valcke, qui n'a pas oublié l'épisode du "kick-in-the-ass" (le coup de pied au derrière) qui a fait bondir les Brésiliens: "J'ai eu l'impression que les médias demandaient ma tête et que j'étais proche d'être jeté dehors".

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.