Les promoteurs d'une candidature d'Oslo à l'organisation des JO
d'hiver en 2022 ont dévoilé jeudi d'importantes économies potentielles
dans l'espoir d'obtenir l'adhésion de l'opinion publique très sceptique à
ce stade.
Sur un budget initial estimé à 35 milliards de
couronnes (4,3 milliards d'euros), il serait possible de réduire la
garantie d'État de 8,8 milliards de couronnes et les dépenses publiques
réelles de 4,3 milliards, selon la municipalité d'Oslo et la Fédération
sportive nationale.
Lors d'une conférence de presse, les
promoteurs d'une candidature ont souligné qu'il ne s'agissait "pas d'une
recommandation" --ils préfèrent la mouture initiale-- mais d'"une
possibilité" offerte à l'État dans sa réflexion sur l'apport ou non de
son indispensable garantie financière.
Le gouvernement doit se
prononcer sur la question dans les semaines à venir avant de consulter
le Parlement. Il a d'ores et déjà posé comme condition un vaste soutien
populaire. Or, aujourd'hui, seul environ un tiers des Norvégiens
soutiennent une candidature, selon les derniers sondages.
Un des
deux partis au pouvoir, la droite populiste, a déjà exprimé son
opposition à l'organisation des JO mais, en théorie, le parti
conservateur du Premier ministre Erna Solberg peut encore se tourner
vers l'opposition de gauche pour obtenir les appuis nécessaires.
Un
retrait d'Oslo de la course, après celui de Munich, Davos, Stockholm et
Barcelone, placerait le CIO dans une position inconfortable, ne lui
laissant plus le choix qu'entre Pékin et Almaty (Kazakhstan), seules
autres villes à avoir été présélectionnées en juillet.
Le nom de la ville-hôte sera dévoilé le 31 juillet 2015 à Kuala Lumpur.
(AFP)
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