"Les stades privés, je pense que c'est l'avenir", a estimé jeudi
Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel (LFP),
en marge de l'inauguration officielle du stade Vélodrome, rénové dans
le cadre d'un partenariat public-privé (PPP).
"Je suis très
respectueux des traditions françaises, je ne veux pas imposer un modèle
économique et ce n'est pas à la Ligue d'imposer tel ou tel modèle", a
déclaré M. Thiriez. "Mais ça bouge, comme au club de Lyon qui se construit son propre stade. Les
stades privés, je pense que c'est l'avenir", a ajouté le président de
la LFP, interrogé à l'issue de l'inauguration officielle.
"Je ne
veux pas bousculer les institutions, on ne peut pas faire la révolution
en un jour", a-t-il encore dit, citant en exemple le football allemand
en bien meilleure santé que son homologue français et où plusieurs
grands clubs sont propriétaires de leur stade.
Le nouveau stade
Vélodrome, temple du football et de l'Olympique de Marseille, agrandi à
67.000 places dans l'optique de l'Euro-2016, a été inauguré
officiellement jeudi après plus de trois ans et 268 millions d'euros de
travaux.
La ville a choisi de passer par un partenariat
public-privé (PPP) pour la rénovation du stade. Cette opération, d'un
montant de 268 millions d'euros et largement critiquée par la chambre
régionale des comptes, engage la ville à payer 12 millions chaque année
pendant 30 ans à son partenaire privé, Arema.
L'opposition
marseillaise, menée par le PS Patrick Mennucci, avait plaidé en faveur
d'une vente du Vélodrome à un investisseur privé.
(AFP)
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