Les élus franciliens Jean-Christophe Fromantin (UDI) et Bruno Le Roux
(PS) ont "réaffirmé" jeudi leur "détermination" à ce que Paris
accueille l'Exposition universelle 2025, même si la capitale se portait
candidate aux jeux Olympiques 2024.
"Alors qu'il y a une séquence
JO inattendue, il était important pour nous de montrer notre motivation,
sans esprit de compétition ou de concurrence, mais dans un esprit fort,
sur la détermination et l'envie de gagner", a déclaré lors d'une
conférence de presse le député-maire UDI Jean-Christophe Fromantin,
président de l'association Expofrance 2025.
M. Fromentin
souhaitait ainsi "répondre à l'offensive médiatique extrêmement forte
autour des JO" ces derniers jours, craignant qu'il puisse y avoir "un
effet d'éviction" alors que des "centaines de personnes" travaillaient
"depuis près de trois ans" sur le projet d'exposition universelle. Il
était accompagné du sénateur PS Luc Carvounas, engagé dans le projet
"depuis le début", et du chef de file des députés socialistes Bruno Le
Roux, rapporteur de la mission parlementaire sur le sujet en octobre.
La
maire de Paris Anne Hidalgo avait affirmé mardi qu'il faudrait un jour
"choisir" entre l'Exposition universelle et les Jeux, au sujet desquels
le Conseil de Paris se prononcera en avril.
"Les jeux Olympiques
c'est quinze jours, hyper médiatisés, une compétition sportive très
élitiste (...) Une exposition universelle, c'est six mois, c'est une
étape dans une trajectoire de développement, d'innovation, de progrès,
un pays qui accueille le monde sur un thème et un cahier des charges
très ouvert", a expliqué M. Fromantin.
"Les expositions
universelles sont le catalyseur de toute une série de politiques
publiques", un "véhicule de réconciliation politique", et pas "un
évènement ponctuel, éphémère", a-t-il ajouté.
"Un pays qui
s'apprête à se dire qu'il pourrait candidater pour deux évènements
arrivant dans la même période, est un pays qui a confiance en lui", a
assuré Bruno Le Roux, jugeant la concomitance "possible".
Luc
Carvounas, proche de Manuel Valls, a évoqué "les retombées positives"
qu'aurait l'exposition sur "l'économie", l'"attractivité du territoire",
ou "sur l'industrie du tourisme". Elle pourrait "relancer
l'investissement et la croissance".
Le projet, qui devrait coûter
"un peu plus de 3 milliards d'euros", sera "autofinancé", grâce à la
billetterie et au mécénat notamment, et "sans avoir recours à l'argent
public" a indiqué M. Fromantin. 70 à 80 millions de visiteurs sont
attendus, ainsi que "700 millions de visiteurs virtuels".
(AFP)
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