Plus de 350 interpellations de supporters ont
eu lieu depuis le début de la saison en Ligue 1 et Ligue 2, un bilan en
"augmentation significative", a indiqué mardi la Division nationale de lutte
contre le hooliganisme (DNLH), réunie à Paris.
Au total, 361 personnes (338 en L1, 23 en L2) ont été interpellées à
mi-saison, à la fois dans et hors des stades, a détaillé Antoine Boutonnet,
chef de la DNLH. Cette unité, créée en 2009 et dépendant de la police
nationale, a enregistré une hausse de 100 interpellations par rapport à l'an
dernier. Le principal motif est l'utilisation d'engins pyrotechniques.
Par ailleurs, 373 personnes sont à ce jour sous le coup d'une interdiction
de stade, dont 233 par mesure administrative, également en "augmentation
considérable", selon M. Boutonnet.
"Le bilan à mi-saison est relativement satisfaisant par rapport à
l'évolution sur les quatre dernières années", a estimé M. Boutonnet en marge
d'un séminaire consacré à la lutte contre le hooliganisme dans les locaux de la
Fédération française de football (FFF).
Il a toutefois souligné que trois matches de L1, impliquant tous le SC
Bastia, avaient été marqués cette saison par des violences entre supporters :
Bastia-OM en ouverture le 9 août, Nice-Bastia le 18 octobre et Lyon-Bastia fin
novembre.
"Cinq ans après (la mise en place de la DNLH), on peut être satisfait. Il y
a eu une amélioration assez sensible des chiffres mais il y a quelques signes
d'inquiétude depuis quelques mois", a reconnu le président de la Ligue de
football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez.
"Le combat n'est jamais gagné, il ne faut jamais baisser la garde. Je suis
décidé à poursuivre la politique de tolérance zéro envers la violence. Je crois
au triptyque +identification, interpellation, sanction+", a ajouté M. Thiriez.
(AFP)
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