A bientôt un an des JO de 2016, Rio de Janeiro entend apporter un
"legs important au CIO" en démontrant qu'on peut organiser des Jeux à
coût maîtrisé, à déclaré mardi à l'AFP à responsable du Comité
d'organisation Rio-2016.
Alors que Boston a renoncé mardi à sa candidature aux JO-2024 par crainte pour les finances de la ville en cas de dépassement du budget, "à Rio nous prétendons laisser un legs
important au Comité olympique international dans ce domaine", a déclaré
Leonardo Gryner, vice-président du Comité local d'organisation
Rio-2016.
"Nous avons eu dès le départ la grand préoccupation de
contrôler le coût des Jeux. La tendance était de dépenser plus à chaque
olympiades. Nous avons réussi à organiser des Jeux avec un budget
moindre que celui de Londres", a assuré ce responsable.
Le coût
total des JO de Rio qui débuteront le 5 août 2016 est estimé par ce
responsable à 36,5 milliards de réais (9,83 milliards d'euros) au taux
de change actuel.
Les JO de Londres avaient coûté environ 10,5
milliards d'euros, contre environ 30 milliards d'euros pour ceux de
Pékin et un record estimé de 36 milliards pour les Jeux d'hiver de
Sotchi en 2014.
Boston n'est pas la seule ville à avoir jeté l'éponge. Avant elle, les vertueuses Stockholm et Oslo
avaient retiré leurs candidatures à l'organisation des Jeux d'hiver 2024
également par craintes de dépassements de budget rarement tenus.
"Je
crois que nous allons démontrer qu'il est possible de faire des Jeux
dans des standards d'excellence pour les athlètes et les spectateurs à
un coût compatible avec les possibilités de la ville, et que cela incitera d'autres villes du monde à organiser les Olympiades dans le futur", a ajouté M. Gryner.
Les
JO de Rio seront "financés à 57% par des fonds privés et à 43% par des
ressources publiques, soit l'une des meilleurs performances obtenues en
termes de ratio privé-public", a encore assuré ce responsable.
"Et
si vous revenez à notre dossier de candidature, vous verrez qu'il y
avait une prévision de ce qui serait dépensé en réais, en valeur
actualisée de 2016, et que nous nous situons exactement dans ce qui
était prévu, a-t-il ajouté.
"Il n'y a pas eu de coûts excessifs
et la population le perçoit", selon le vice-président de Rio-2016, pour
qui cela explique en partie pourquoi aucun mouvement de contestation
populaire des JO de Rio ne s'est développé à ce stade, contrairement à
ce qui s'était passé avant le Mondial-2014 de football au Brésil.
(AFP)
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