La Confédération d'Amérique du nord, centrale et caribéenne
(Concacaf), frappée de plein fouet par le scandale de corruption
éclaboussant la Fifa, a annoncé lundi un plan pour assainir ses
opérations et éviter les fraudes.
Le plan, dont la mise en place a
débuté, inclut d'importantes réformes de fonctionnement, un contrôle
accru des transactions avec les fournisseurs et une information sur la
situation financière afin d'accroître la transparence, a précisé la
Concacaf dans un communiqué.
Ces nouvelles dispositions ont été
approuvées samedi lors d'une réunion à Vancouver (Canada) de la
Concacaf, présidée par le Hondurien Alfredo Hawit nommé peu après le
début du scandale.
Ce plan intervient alors que plusieurs
dirigeants de la Concacaf figurent parmi les personnes inculpées par la
justice américaine dans le cadre du scandale de corruption qui secoue la
Fifa.
Parmi les personnes poursuivies figurent plusieurs
dirigeants de la Concacaf dont son ex-président Jeffrey Webb, son
collaborateur Costas Takkas, tous deux dirigeants de la Fédération des
îles Cayman et le Costaricien Edouardo Li, membre du comité exécutif.
Webb
avait succédé à Jack Warner à la tête de la Concacaf, un poste d'où il a
été révoqué le 28 mai. Il attend dans une prison suisse une éventuelle
extradition vers les États-Unis.
Le sulfureux Jack Warner,
président de la Concacaf de 1990 à 2011, accusé de racket et de
corruption par la justice américaine, nie toute implication dans ce
scandale autour de la Fifa. Laissé en liberté à Trinité et Tobago, il
est, lui aussi, visé par une demande d'extradition.
(AFP)
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