"Nous reprenons nos marques
sur le Tour, sourit François Thiébaud,
président des montres Tissot.
Nous ne sommes pas
meilleurs que Festina mais différents
et présents dans le monde
entier." Présente de 1988 à 1992,
la marque horlogère du groupe
Swatch renoue ainsi avec ASO
(propriété comme L’Équipe du
groupe Amaury), organisateur de
l’épreuve, via un contrat quinquennal.
Pas si facile de succéder
à Festina, partenaire duTour pendant
vingt-deux ans, resté chronométreur
de l’épreuve malgré
l’arrêt de son équipe cycliste trois
ans après l’affaire de dopage portant
son nom en 1998. La marque
bénéficiait d’ailleurs toujours
d’une grande notoriété, se classant
même au premier rang des
sponsors du Tour, en termes de
mémorisation assistée, selon les
études de notoriété commandées
par ASO.« C’est une page qui se
tourne, reconnaît Laurent Lachaux,
directeur commercial et
des partenariats d’ASO. On a fait
un super chemin avec Festina,
mais il fallait passer à autre chose.
Même si Miguel Rodriguez (le patron
emblématique de la société)
aurait bien aimé que le partenariat
dure encore longtemps...»
En s’associant à Tissot, présent
dans 160 pays, au chiffre d’affaires
proche du milliard d’euros, l’organisateur
veut en fait monter en
gamme et conforter son développement
international. « Tissot est
présent dans des marchés porteurs
comme la Chine, Hongkong
et les États-Unis », confirme Laurent
Lachaux. Outre le chronométrage
classique des épreuves,
François Thiébaud assure avoir
«beaucoup de projets technologiques
en gestation », sans entrer
dans les détails. Le logo de la marque,
partenaire de l’Union cycliste
internationale depuis 1995, apparaîtra
aussi sur les écrans à chaque
annonce d’écarts pour les
échappés ou les retardataires, de
temps intermédiaires dans les
chronos et évidemment à l’arrivée.
Tissot lancera également
deux modèles de montres à l’effigie
du Tour et sera présent dans la
caravane publicitaire.
(L'Equipe)
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