Si pour la candidature de Paris à
l’organisation des JO de 2024, l’année 2014 a été celle de l’interrogation sur
son opportunité, celle de 2015 était celle de la conversion de la Maire de
Paris, Anne Hidalgo, pour Armand de
Rendinger - consultant international dans le domaine du sport et observateur
du mouvement olympique - 2016 devrait être celle de la mobilisation. L’année
prochaine pourrait être aussi celle de tous les dangers.
Au 15 septembre 2015, en définitive 5 villes (Budapest, Hambourg, Los
Angeles, Paris, Rome) étaient officiellement candidates à l’organisation des
Jeux Olympiques de 2024. Le 29 novembre dernier, suite à un référendum auprès
de sa population, où le « non » l’emporta avec 51,6% des votants, Hambourg
retira sa candidature. A la lumière des événements qui se sont passés ces 2
dernières années et dans le souci de contribuer aux réflexions et aux débats
relatifs au projet de Paris 2024, quelle analyse faites-vous de la situation
globale en matière de candidature aux JO ?
Un décideur influent du CIO, de
passage récemment à Paris et à Lausanne, n’hésitait pas à dire: « une
candidature sincère et légitime aux JO ne se
décrète pas, mais se vit. Si l'on veut obtenir les Jeux, rien ne sert de
lui trouver un prétexte pour la justifier. Toute en pouvant servir une grande
cause, c’est à cette dernière de servir le projet de candidature et non
l’inverse ». Cette simple affirmation dit beaucoup de l’état d’esprit de nombre
de membres du CIO, en accord ou non avec les déclarations officielles du Président Thomas Bach, lorsqu’il vous parle d’une candidature à 20
mois du vote d’attribution de Jeux. Aussi, est-ce à l’aune notamment de cette
affirmation, que je vous répondrai.
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