Les enseignants en école primaire volontaires pourront-ils s'engager
dans les activités périscolaires tout en étant déchargés d'un nombre
d'heures équivalentes avec leurs classes ? Non, a répondu Najat
Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche.
Le sujet délicat de l'animation des activités périscolaires dans le
cadre de la réforme des rythmes scolaires a fait l'objet d'une question
parlementaire écrite, posée par Yves Daniel. Le député de la
Loire-Atlantique pointait le rôle de l'Union sportive de l'enseignement
du premier degré (Usep) dans le dispositif.
Dans son exposé, le député déplorait que la participation de l'Usep aux
nouveaux temps périscolaires sportifs "s'avère faible", compte tenu "du
faible nombre d'associations Usep engagées dans les nouveaux rythmes
[et] d'une baisse du volume d'activité de l'Usep sur le temps scolaire".
Aussi, pour remédier à cette situation et améliorer la réforme des
rythmes scolaires, Yves Daniel se faisait le relais de l'Usep en
rappelant deux propositions de la fédération : d'une part, ouvrir la
possibilité pour les enseignants volontaires de "s'engager plus dans les
activités périscolaires en les déchargeant d'un nombre d'heures
équivalentes" ; d'autre part, tenir l'engagement du ministère dans la
convention commune d'aider au développement des associations et de la
vie associative, notamment en favorisant le rapprochement entre les
collectivités et ses associations.
Dans sa réponse, la ministre rappelle que "le temps de service des
enseignants du premier degré ne prévoit pas un temps réservé à
l'animation du sport scolaire, comme c'est le cas pour les enseignants
d'éducation physique du second degré", et précise qu'"une modification
en ce sens du statut des professeurs des écoles n'est pas à l'ordre du
jour".
(Localtis)
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