Pour se qualifier ou aborder les JO dans de bonnes conditions, les
athlètes disposent de moyens financiers plus ou moins importants.
Tout
le monde n'est pas logé à la même enseigne, en fonction de sa
disicpline, de son palmarès...Avec les judokas Axel et Arthur Clerget, le sprinter Teddy Tinmar et le
marcheur Yohann Diniz. "Les jeux à tout prix", mais pas dans la même
cour financière.
Entre deux entraînements intensifs, c'est une séance de marche
particulière qui attend Yohann Diniz ce jour là dans l'Yonne. Le Rémois a
troqué sa casquette d'athlète pour celle d'animateur. Le voilà en train
d'initier plusieurs dizaines de jeunes à sa discipline. Il s'agit
d'enfants de salariés Michelin, l'un de ses principaux partenaires. Des
opérations de ce genre, Diniz en effectue régulièrement au cours de
l'année. Egalement sous contrat avec La Poste, le Rémois dispose ainsi
de revenus suffisants pour se consacrer entièrement à son sport, et
préparer sereinement l'échéance olympique.
Lui aussi porte le maillot de l'équipe de France d'athlétisme. Licencié à
l'Efsra Reims, Teddy Tinmar espère disputer les JO avec le relais
4X100m. Mais avec un palmarès encore modeste, difficile d'attirer les
sponsors. Le sprinter se donne pourtant les moyens de réussir. Frais de
santé, équipement… Au total, sa préparation lui coûte 5 000 euros. Pour
tenter de couvrir ses dépenses, il a recours au financement
participatif, sur un site internet spécialisé.
Pour certains, le budget d'une année olympique pèse lourd. La route de
Rio passe par des voyages aux 4 coins de la planète pour se confronter
aux meilleurs mondiaux. C'est ce qu'a vécu le judoka haut-marnais Axel
Clerget, finalement non retenu pour ces Jeux. Il y a deux ans, Axel a
quitté son club formateur de St-Dizier qui ne pouvait plus financer ses
déplacements. Son frère Arthur lui est toujours licencié en Haute-Marne.
Candidat aux JO 2020, il bénéficie d'une aide du conseil départemental.
Des collectivités locales dont le soutien reste indispensable au sport
de haut niveau.
Quel qu'en soit le prix, les sportifs sont prêts à tout pour réaliser
leur rêve olympique. Mais l'obstacle n'est pas uniquement
financier. Dans les stades et les gymnases, la bataille s'annonce rude,
pour décrocher le fameux billet vers Rio.
(Source)
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