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lundi 10 octobre 2016

JO 2024 : Los Angeles, un concurrent redoutable pour Paris

Rome en plein doute après la prise de position de la maire de la ville contre la candidature pour l'orga­nisation des Jeux Olympiques d'été 2024, Budapest handicapée par l'image négative que renvoie le gouvernement hongrois... Los Angeles apparaît bien désormais comme le seul concurrent crédible face à Paris.
Et pourtant, la semaine n'a pas été bonne pour la Cité des Anges. Il y a d'abord eu la visite, samedi à Paris, du président du Comité international Olympique (CIO), Thomas Bach, qui s'est dit « impressionné » par la candidature de la capitale française. Puis, le lendemain, Barack Obama s'en est pris à l'organisation, estimant que ses décisions étaient « un peu truquées » dans une interview au « New York Magazine ».
La ville californienne va donc devoir redoubler d'efforts dans les semaines à venir pour convaincre les 98 membres du CIO de voter pour elle. Sa candidature comporte pourtant de nombreux atouts. Tout d'abord, les JO qu'elle a organisés en 1984 sont les derniers à avoir engendré un bénéfice (232 millions de dollars). Ils ont ouvert la voie à une nouvelle manière de financer l'événement, entièrement par le biais de fonds privés, et à recourir aux infrastructures existantes plutôt qu'à de nouvelles constructions. « C'est un véritable exemple pour organiser des JO "cheap" », juge ­Victor Matheson, professeur d'économie au College of the Holy Cross.

« Une option peu risquée »

Los Angeles compte bien appliquer de nouveau cette recette en 2024, alors que le CIO fait désormais de la maîtrise des coûts un élément clef de sa décision. « Notre candi­dature offre une option peu risquée, avec un budget de construction minime », explique la vice-présidente du comité, la championne Olympique Janet Evans.
Seules les épreuves de volley-ball, de canoë-kayak et de BMX néces­siteront des constructions temporaires. Paris mise aussi sur les infrastructures sportives existantes, mais doit construire un village Olympique, « une opération qui peut coûter des milliards de dollars et endetter les villes organisatrices », se plaît à souligner Janet Evans. Si Los Angeles était retenue, les athlè­tes seraient hébergés sur le campus de UCLA, qui dispose de logements pour 12.800 étudiants. 

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