Dans un avis présenté le 15 décembre à Patrick Kanner, ministre de
la Ville, de la Jeunesse et des Sports, le Conseil national des villes
(CNV) a donné "un appui très favorable" à la candidature de Paris à
l'organisation des Jeux olympiques de 2024. Le CNV se dit "sensible à la
dimension héritage que le comité de préparation Paris 2024 met en avant
dans la candidature". Selon lui, "la mise au point ou l'accélération de
programmes d'investissements publics, tant sur les transports que sur
les espaces bénéficieront significativement à des quartiers prioritaires
de la politique de la ville" (QPV).
Et pour donner une dimension "pleinement inclusive aux JO Paris 2024", le CNV préconise d'agir auprès de quatre types d'acteurs. Tout d'abord en direction des habitants des QPV, à travers des clauses sociales et territoriales qui seraient "intégrées au maximum aux marchés publics relatifs à l'événement". En second lieu auprès des entreprises partenaires des JO que le CNV invite à "aller nettement plus loin que les exigences légales sur les non-discriminations, les clauses d'insertion, les clauses sociales et les conditions de travail". Troisième cible : les actifs de l'événement, qui devraient "être considérés de façon privilégiée" à travers notamment un temps de formation et d'immersion avant l'événement de deux ans au minimum. Enfin, le CNV souhaite que les bénévoles de l'événement fassent l'objet d'une reconnaissance sociale et professionnelle qui pourrait prendre la forme, entre autres, d'un droit à validation des acquis de l'expérience (VAE) et d'une valorisation dans le cadre du compte personnel d'activité (CPA).
La balle est désormais dans le camp du comité de candidature, lequel ne manquera pas d'être sensible à ces propositions conformes à son objectif qui est de "prouver que le sport est porteur de valeurs profondes et durables, dans des domaines aussi divers que l'éducation, l'environnement, la santé, la cohésion sociale ou le bien-être".
Et pour donner une dimension "pleinement inclusive aux JO Paris 2024", le CNV préconise d'agir auprès de quatre types d'acteurs. Tout d'abord en direction des habitants des QPV, à travers des clauses sociales et territoriales qui seraient "intégrées au maximum aux marchés publics relatifs à l'événement". En second lieu auprès des entreprises partenaires des JO que le CNV invite à "aller nettement plus loin que les exigences légales sur les non-discriminations, les clauses d'insertion, les clauses sociales et les conditions de travail". Troisième cible : les actifs de l'événement, qui devraient "être considérés de façon privilégiée" à travers notamment un temps de formation et d'immersion avant l'événement de deux ans au minimum. Enfin, le CNV souhaite que les bénévoles de l'événement fassent l'objet d'une reconnaissance sociale et professionnelle qui pourrait prendre la forme, entre autres, d'un droit à validation des acquis de l'expérience (VAE) et d'une valorisation dans le cadre du compte personnel d'activité (CPA).
La balle est désormais dans le camp du comité de candidature, lequel ne manquera pas d'être sensible à ces propositions conformes à son objectif qui est de "prouver que le sport est porteur de valeurs profondes et durables, dans des domaines aussi divers que l'éducation, l'environnement, la santé, la cohésion sociale ou le bien-être".
(Localtis)
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