Comment se portent les acteurs du sport professionnel en France ?
C'est ce qu'a cherché à savoir l'Observatoire de l'économie du sport,
dépendant du ministère des Sports, dans son dernier bulletin publié
début décembre. Cette étude des résultats économiques des ligues
professionnelles françaises* met en avant un déficit chronique malgré
une hausse globale du chiffre d'affaires.
Pour la saison 2014-15, les résultats nets recensés font état de déficits de 67 millions d'euros pour le football et de 19,4 millions pour le rugby. Avec des déficits respectifs de 100.000 et 700.000 euros, le volley et le basket s'en sortent mieux. Ces mauvais résultats persistent malgré une hausse constante du chiffre d'affaires, variant pour la période 2011-2015 de +7% pour le football et le rugby, à +5% pour le basket et +1% pour le volley. Seul le cyclisme voit son chiffre d'affaires diminuer sur la période (-4%).
* Ligue 1 et 2 de football, Top 14 et Pro D2 de rugby, Ligues A et B
masculines et Ligue A féminine de volley-ball, Première division
masculine de handball, Pro A et Pro B masculines de basket-ball et Ligue
nationale de cyclisme.
(Localtis)
Pour la saison 2014-15, les résultats nets recensés font état de déficits de 67 millions d'euros pour le football et de 19,4 millions pour le rugby. Avec des déficits respectifs de 100.000 et 700.000 euros, le volley et le basket s'en sortent mieux. Ces mauvais résultats persistent malgré une hausse constante du chiffre d'affaires, variant pour la période 2011-2015 de +7% pour le football et le rugby, à +5% pour le basket et +1% pour le volley. Seul le cyclisme voit son chiffre d'affaires diminuer sur la période (-4%).
Pas d'effet Euro 2016 sur la fréquentation des stades
En termes d'attractivité, l'étude met en avant des situations très contrastées. Les bons élèves sont le Top 14 de rugby, la Pro A de basket et la Première division de handball, avec des taux de remplissage des tribunes égaux ou légèrement supérieurs à 80% pour la saison 2014-15. La Ligue 1 de football, la Ligue A masculine de volley et la Pro B de basket enregistrent des taux de remplissage compris entre 72% et 64%. La Ligue B masculine de volley ferme la marche (35% de taux de remplissage), devant la Ligue 2 de football (38%), la Ligue A de volley féminine (44%) et la ProD2 de rugby (46%). A noter que l'évolution du taux de remplissage sur les quatre dernières saisons est positive en rugby, en Ligue A masculine de volley et en handball. Cette évolution est en revanche négative en Pro A de basket, en Ligues B masculine et A féminine de volley et en football, lequel n'a donc pas enregistré d'effet Euro 2016 malgré la construction et la rénovation de plusieurs stades ces dernières années.(Localtis)
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