mardi 10 janvier 2017

Centres aquatiques : 60 villes choisissent le Normand Récréa

De Douai à Nice, Récréa a doublé le nombre de centres aquatiques en délégation, dont une dizaine en Normandie. À Marseille et Reims, elle conçoit et construit aussi. Aujourd'hui, Récréa est le deuxième opérateur français et propose des équipements toujours plus ludiques.

Quatre nouveaux centres par an

Et de 60 ! En 2017, la société Récréa d'Hérouville-Saint-Clair, près de Caen, aura la gestion de 60 centres aquatiques et aquagyms en France en délégation de service public (DSP) signée avec des villes ou intercommunalités. Au rythme de quatre nouveaux centres par an, Sourcéane à Douai, Aquamotion à Courchevel, l'Émeraude à Maubeuge et Mennecy près d'Évry (Essonne) se sont ajoutés à la liste en 2016. Dieppe depuis lundi (lire ci-contre) et deux centres à Nantes, dont les Bassins d'Ardéa, tomberont dans l'escarcelle de Récréa cette année.

Nager, s'amuser, se détendre

En cinq ans, le nombre d'établissements a doublé, tandis que le chiffre d'affaires est passé de 21 à 55 millions d'euros. Depuis 2010, les effectifs ont presque triplé, de 365 à 1 050 salariés, d'une moyenne d'âge de 29 ans. Cinquante travaillent au siège, à Hérouville-Saint-Clair, que Récréa s'apprête à quitter pour Saint-Contest, toujours dans la périphérie de Caen. « Le permis de construire a été signé à Noël », confirme Gilles Sergent, président depuis 2005.
« Pour les collectivités, les équipements de loisirs aquatiques ont un double inconvénient : une exploitation souvent déficitaire et un panel de compétences multiples, note Gilles Sergent. Les piscines où l'on apprenait à nager hier ont bien changé. Ce sont maintenant des complexes aquatiques de nouvelle génération avec des activités et animations nouvelles : aquafitness, aquabike, loisirs, balnéo, spa, hammam, détente, bien-être...»
Il faut concilier tout cela dans un même espace avec des installations « qui répondent à tous les publics, des bébés nageurs dès 6 mois aux seniors, en passant par les sportifs confirmés et nageurs débutants ».

Créée en 1989

La société a bien grandi depuis le premier petit Récréa (c'était déjà le nom) en 1989, créée par des professeurs d'EPS place Courtonne, dans le centre-ville de Caen, pour apprendre à nager aux enfants, « notre première délégation de service public, suivie de la deuxième à Thury-Harcourt ».
Aujourd'hui, Récréa est le deuxième opérateur français derrière Vert marine, Normand également, implanté à Mont-Saint-Aignan près de Rouen, qui gère 90 centres.« Aucun centre n'est identique, reprend Gilles Sergent.Mais on retrouve quatre grandes activités : l'apprentissage, la baignade loisir, le sport et la santé, et le bien-être et la détente ».
Avec des équipements toujours plus ludiques, comme cette nouveauté : des toboggans digitaux et lumineux. Récréa apporte aussi aux collectivités son savoir-faire dans l'entretien des bâtiments et l'hygiène, le traitement de l'eau et de l'air...
« Nous sommes aussi dans la conception et le suivi, avec les architectes, de la construction de centres de plus en plus gros, comme ceux de Marseille, à 10 millions d'euros ou de Reims, à 40 millions d'euros... On pense l'équipement avec l'usager. » Conception qui aboutit à une délégation pour trois, cinq ou sept ans confiée à... Récréa bien sûr. Gilles Sergent se réjouit que « cette année, toutes les collectivités nous aient renouvelé leur confiance »

(Ouest France)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.