Le constructeur italien Ferrari a annoncé jeudi réfléchir à acquérir une participation dans la nouvelle entité créée pour gérer la Formule 1, comme l'a proposé son nouveau propriétaire Liberty Media.
"Nous avons commencé à explorer l'opportunité" d'acquérir une participation dans la Formule 1, a dit le patron de Ferrari, Sergio Marchionne, en précisant être "en discussions avec Liberty Media".
S'exprimant lors d'une conférence téléphonique sur les résultats du groupe, il a souligné que Ferrari réfléchissait de manière posée à cette offre, car l'accord de partage des revenus de la F1 entre ses propriétaires expire en 2020, ce qui est vecteur d'"inquiétudes".
Il a souligné que son groupe avait besoin de "clarté sur l'après-2020 et sur ce que Ferrari pourrait obtenir de son investissement dans la Formule 1".
"Une fois que nous aurons cette clarté, je pense qu'il sera beaucoup plus facile de décider si nous voulons participer à cette entreprise", a-t-il dit, en estimant que si la F1 était gérée correctement elle pouvait bénéficier aux investisseurs.
Liberty Media a indiqué le 20 janvier avoir mis de côté, dans le cadre d'une émission de titres, 400 millions de dollars qui seront réservés à la dizaine d'écuries qui composent le plateau de la F1. Celles-ci pourront acquérir les titres, qui ne donnent pas de droits de vote, au prix de 21,26 dollars par action.
"Nous estimons qu'il est important d'offrir aux écuries l'opportunité d'investir dans la F1 et d'aligner plus étroitement nos intérêts", a affirmé le directeur-exécutif de Liberty Media Greg Maffei.
Liberty Media obtenu en janvier l'accord de ses actionnaires et de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) pour racheter la Formule 1, auparavant aux mains du fonds d'investissement CVC Capital Partners par le biais de la holding Delta Topco. Liberty Media est basé à Englewood aux Etats-Unis et appartient au milliardaire John Malone.
(AFP)
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