S'achemine-t-on vers un statut combinant les fonctions d'animateur
sportif et de guide-conférencier ? C'est la question que Laurent Furst a
posée au ministre de l'Economie et des Finances.
Pour le député du
Bas-Rhin, en effet, alors que le statut de guide-conférencier est adapté
en milieu urbain, il l'est beaucoup moins en milieu rural, où il peut
nécessiter une mobilité différente. Pour le parlementaire, la création
d'un statut combinant ces deux spécialités s'avèrerait pertinente et
répondrait à l'enjeu d'avenir que représente l'écotourisme.
Dans sa réponse publiée le 16 mai 2017,
le ministre de l'Economie et des Finances précise tout d'abord que si
la profession de guide-conférencier est réglementée, les métiers de
guide-accompagnateur, accompagnateur de tourisme, etc., peuvent
s'exercer sans condition. De plus, au regard du droit européen, il ne
peut être envisagé d'élargir le périmètre des activités réglementées
dans les professions du tourisme.
Pour le gouvernement, plutôt qu'une fusion des qualifications, une
complémentarité des deux types de formation est à rechercher. Comment ?
En encourageant les guides-conférenciers souhaitant combiner visites
guidées des monuments nationaux et pratique sportive ou itinérance
touristique (vélo, randonnée, ski, équitation, etc.) à préparer un
diplôme d'animateur sportif. Réciproquement, un animateur sportif
titulaire d'un master peut désormais acquérir la carte professionnelle
de guide-conférencier soit par la voie de la formation continue, soit en
justifiant d'une expérience professionnelle d'un an cumulé au cours des
cinq dernières années dans la médiation orale des patrimoines. Une
possibilité récemment ouverte par un arrêté interministériel du 28
décembre 2016 relatif aux compétences des guides-conférenciers.
(Localtis)
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