Le rapport souligne notamment que le football féminin suscite de plus
en plus de mouvements internationaux. Au 1er juin 2017, 274
footballeuses étaient expatriées dans les 55 clubs analysés (5,1 par
équipe). Seulement 5 clubs sur les 55 analysés n’ont pas aligné de
joueuses expatriées. À l’opposé, les expatriées ont disputé une majorité
de minutes dans cinq équipes : SC Sand, Bayern Munich et Wolfsburg en
Allemagne, ainsi que Rosengård et Vittsjö en Suède.
L’étude met aussi en exergue que les clubs féminins les plus
performants alignent désormais presqu’exclusivement des joueuses
disposant d’une expérience internationale. Les valeurs les plus élevées
en absolu ont été mesurées à l’Olympique Lyonnais (97,7%) et Wolfsbourg
(97,4%). Les internationales ont disputé plus de 80% des minutes de jeu
aussi à Rosengård, Bayern Munich, Paris St-Germain et Eskilstuna United.
Si le niveau général du football féminin s’accroît, l’augmentation des
moyens à disposition des clubs les plus puissants pose problème en
termes d’équilibre compétitif. L’éventuelle création de ligues
internationales réunissant les équipes les plus riches est une
possibilité. Cependant, elle ne devrait pas se faire au détriment des
multiples acteurs ayant historiquement œuvré, et souvent même lutté,
pour que le football féminin puisse s’affirmer et atteindre son niveau
actuel.
(CIES)
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