mercredi 24 avril 2013

Diffusion télé : Roland-Garros ne passera pas au payant

Daniel Bilalian à Roland-Garros en 2007
(copyright : JD Lesay)
A en croire Michel Grach, le directeur médias et partenariats à la Fédération française de tennis (FFT), qui va lancer un appel d’offres en septembre sur les droits de retransmission de Roland-Garros pour la période 2014-2017, le tournoi parisien ne sera pas diffusé en "payant". Même si France Télévisions, diffuseur de Roland depuis 1987, est confronté à de grosses difficultés budgétaires. "Le public doit être rassuré. A l’avenir, Roland-Garros sera toujours diffusé en gratuit. Nous avons une vraie volonté de ne pas quitter le clair. Il pourra y avoir, comme aujourd’hui, un peu de payant (Eurosport et Orange complètent le dispositif mis en place par le service public), mais l’histoire du tournoi continuera à être racontée en gratuit. Le système actuel [par lequel France Télévisions paie 15,5 millions d’euros par an à la FFT, mais sous-licencie des droits à Eurosport et Orange pour un montant global de 2,5 millions d’euros annuels] nous va bien. C’est un message très clair que nous souhaitons faire passer." Message très bien reçu par Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions, qui n’a pas l’intention de déclarer forfait. "Nous sommes dans une économie difficile pour le groupe, et tout le monde doit faire des efforts, y compris le sport, rappelle-t-il. Pour autant, nous essaierons de rester sur le long terme avec l’ensemble des disciplines sur lesquelles nous sommes présents. Nous avons l’intention de garder nos contrats, même si nous serons vigilants sur les conditions financières. Concernant Roland-Garros, j’ai officiellement indiqué aux dirigeants de la FFT que nous souhaitions conserver le tournoi. Maintenant, la négociation va s’ouvrir et nous allons voir comment on peut avancer sur ce dossier." Daniel Bilalian, le directeur des sports des chaînes publiques, est sur la même longueur d’onde : "Nous voulons garder Roland-Garros, mais dans son intégralité, prévient-il. Si nous devions avoir juste les finales [les finales des simples messieurs et dames sont protégées par le décret de 2004 recensant les événements sportifs d’importance majeure devant être diffusés en clair], cela ne nous intéresserait pas."

(Source : L'Equipe)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.